Lors de l’assemblée générale du conseil de quartier présidé par Yannick Bustos et qui se tenait ce 5 octobre, les questions se sont essentiellement axées sur des problèmes de stationnement, de vitesse de circulation et sur la résidentialisation d’immeubles ICF Habitat aux Marronniers.
C’est d’ailleurs le sujet qui ouvrit le débat, relatant le manque de sécurité, des problèmes liés à des travaux et d’une impossibilité de contact avec le bailleur. Responsable technique chez ICF, Thiéco Saint-Germain répondit qu’il prenait note des revendications et les ferait remonter à sa direction. « Je suis disponible à l’issue de cette réunion pour écouter vos doléances. »
Sur les questions de résidentialisation, Pierre-Alain Millet, adjoint au logement, fit comprendre à l’assemblée combien celles-ci coûtaient cher. « On ne peut pas augmenter les loyers pour les financer. Il faut savoir aussi que, depuis des années, les bailleurs sociaux sont pressés par l’État pour prendre en charge une partie des APL. Grâce à cela, l’État a gagné 1,3 milliard d’euros et les bailleurs ont réduit leurs programmes de travaux. Vous avez raison de poser la question de la résidentialisation mais il faut aussi se demander qui paie ? »
Sur les problèmes de stationnements et de circulation, qui concernent entre autres l’intersection entre les rues Eugène-Varlin et Commune-de-Paris et les rues des Minguettes, Eugène-Pottier, Gabriel-Péri et Auguste-Blanqui, Jean-Maurice Gautin répondit. L’adjoint à la sécurité et à la tranquillité expliqua que des équipages de la police municipale tournaient régulièrement et ont fait, en trois ou quatre mois, 702 verbalisations dans le quartier. « La rue des Minguettes semblait s’être bien calmée. Mais si ça recommence, n’hésitez pas à nous le dire via le Clic, sur le site de la ville. »
Des trottoirs en piteux état
Quant aux travaux d’enfouissement des réseaux, Lanouar Sghaier, adjoint à la voirie, au cadre de vie et à la propreté, évoqua les difficultés. « J’ai rencontré les riverains et nous avons travaillé ensemble. Concernant la rue des Minguettes, avec les travaux d’enfouissement, on pourrait demander à la Métropole d’agrandir les trottoirs, qui sont en piteux état. Mais la rue n’est pas large et il va falloir faire un choix avec les habitants. Rue Gabriel-Péri, où les travaux sont réalisés par le SIGERLy », il faudrait que les opérateurs téléphoniques enlèvent leurs poteaux. »
Il fut encore question d’éclairage public, d’accès à Internet et de moustiques. Occasion pour Michèle Picard de mentionner l’existence de l’EID Rhône-Alpes et de rappeler que la Ville aide à l’achat de pièges à moustiques, 35 euros sur la base d’un produit à 70 euros.
Pour conclure, Yannick Bustos exhortait les habitants à se rapprocher du conseil de quartier au moindre problème. « Ne restez pas dans la souffrance, nous nous déplaçons et nous regardons. »
Alain georges
9 octobre 2023 à 13 h 34 min
Ce serait intéressant de miser sur la video-verbalisation sur la commune de Vénissieux. Celà aiderait certainement à résoudre les problématiques de stationnement sauvage et les comportement jemenfoutistes, sujet bien trop présent à l’échelle de notre Métropole! Et qui libèrerait les équipes pour les sujets les plus complexes!