Fin juin, en Conseil métropolitain, Pierre-Alain Millet, élu vénissian (PCF), regrettait de voir en la ZFE (Zone à faibles émissions) un projet « injuste géographiquement et socialement », impactant particulièrement les habitants des villes populaires comme Vénissieux. Une étude de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement ) portant sur le parc de véhicules dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, publiée fin août, le confirme.
Ce document nous apprend que plus d’un véhicule sur trois (36,2%) ne pourra plus circuler dans la ZFE au 1er janvier 2025, lorsque seront interdits les véhicules classés Crit’Air 3. La ville ne compte ainsi, à l’heure actuelle, « que » 63,8% de Crit’Air 0, 1 et 2, contre respectivement 67,1%, 75,2%, 70,6% et 76,4% pour Bron, Lyon, Villeurbanne et Caluire-et-Cuire, les autres communes concernées par le périmètre de la ZFE.
En allant plus loin, et en occultant le renouvellement naturel du parc automobile sur lequel compte le président de la Métropole, Bruno Bernard, 21,6% des véhicules actuels de Vénissieux pourront circuler dans la ZFE au 1er janvier 2028,. Rappelons, en effet, que seuls les Crit’Air 0 et 1 seront alors autorisés dans les rues (sur la M6 et la M7, en revanche, les Crit’Air 2 seront encore tolérés).
Notons enfin que, dans quelques mois, 8,8% des véhicules de Vénissieux ne pourront plus entrer dans la ZFE. Au 1er janvier 2024, les Crit’Air 4 seront interdits. Avec à la clé, pour les contrevenants, une amende de 68 euros — dans un premier temps, les contrôles seront effectués par la police (municipale et nationale), alors qu’à terme, le contrôle de la ZFE sera assuré par des radars à lecture automatisée des plaques d’immatriculation.
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