Très investie dans ses missions de sécurité, de solidarité et de préparation aux crises, la Protection civile du Rhône a attendu neuf mois avant de couper le ruban devant l’immense porte sectionnelle de son nouveau QG.
Parmi les invités, Zemorda Khelifi, vice-présidente de la Métropole de Lyon (Les Écologistes) et présidente du Service départemental et métropolitain d’incendie et de secours (SDMIS) et Véronique Callut (PCF), adjointe au maire déléguée à la santé, ont salué l’engagement de près de 150 bénévoles qui se mettent au service de la population.
Grâce à cette nouvelle base, la Protection civile regroupe l’ensemble de ses activités au même endroit et abrite ses neuf véhicules. La structure offre la possibilité d’ouvrir un centre d’hébergement d’urgence pour 100 personnes.
« Avant, on avait juste nos bureaux dans un petit bâtiment juste à côté, raconte le président Thomas Janin. Notre local logistique était situé dans une petite rue du 7e arrondissement où il était difficile de manœuvrer. Aujourd’hui, on monte en qualité pour accueillir nos bénévoles et stagiaires. »
Le rôle clé des bénévoles
L’association, qui se finance essentiellement par ses postes de secours qu’elle déploie et par ses formations au secourisme, repose sur le dévouement de ses membres.
Stéphanie Mozzini, présente pour renseigner le public lors de l’après-midi portes ouvertes, endosse sa tenue orange et bleue depuis janvier dernier. « Comme j’évolue dans le milieu de la compétition équestre, je voulais apprendre les gestes de premiers secours, explique-t-elle. J’ai suivi deux formations. Ça a été une révélation. J’ai participé à une quarantaine de postes, pour des trails, des matchs au Groupama Stadium ou des concerts. Ce n’est pas stressant, j’ai été formée pour ça. »
La Protection civile s’appuie également sur quelques citoyens volontaires pour développer son dispositif de maraudes sociales. Amanda De Seixas (24 ans) en est depuis l’âge de 15 ans. « Je suis entrée ici car je préparais mon CAP d’agent de sécurité, précise cette étudiante. On a ouvert l’antenne d’action sociale il y a trois ans et demi. On est capable d’organiser des maraudes chaque jeudi. La situation de nos bénéficiaires n’évolue pas dans le bon sens. On a besoin d’un grand nombre de bénévoles et de moyens. »