Le 6 septembre, alors que se pressaient dans les locaux du centre associatif Boris-Vian élus, représentants d’associations et amis, le président Lucio Campanile félicitait la directrice Corine Romeu pour ce « jour heureux du repos mérité ». Ému comme l’était toutes les personnes présentes, il souhaitait le meilleur à la directrice Corine Romeu, officiellement en retraite le 12 septembre, saluant « le respect mutuel, l’écoute et la compréhension ».
Michèle Picard retraçait les rapports amicaux avec Corine, arrivée au CABV en 2006. « Elle a accompagné les nouveaux locaux, en 2010, et développé la Maison des associations. Je la remercie pour son implication dans le monde des associations et dans l’organisation du forum dont la première édition s’est tenue l’an dernier et la deuxième ce samedi 9 septembre. Corine et Lucio ont su nous aider à préparer ce premier événement pour lequel il a fallu, avec les services de la Ville et l’adjointe aux associations Véronique Forestier, trouver des solutions. Cette année, encore plus d’associations vont y participer. Et ce sera également l’occasion de recevoir les nouveaux habitants, ceux arrivés entre septembre 2022 et août 2023, à 11h30 à Bizarre !, juste à côté du forum qui aura lieu salle Joliot-Curie. Cela leur permettra de découvrir la ville à travers la richesse associative. »
Saluant une fois encore ces « partenaires efficaces, efficients » que furent Corine et Lucio, le maire rappela également combien Corine était impliquée dans les questions de l’égalité femmes-hommes.
La vedette de la soirée, quant à elle, expliqua les différentes façons de parler de la retraite à travers les pays, préférant de loin le mot espagnol, jubilacion, ce qui, ajouta-t-elle, « est plutôt une bonne nouvelle ». Remerciant elle aussi Lucio pour « sa gentillesse et son optimisme », elle tint à clore son petit discours par une chanson des Femmouzes T. sur la parité. De quoi faire danser !
Corine présenta ensuite sa remplaçante fraîchement arrivée, Caroline Seidou.
Avec une formation en anthropologie, cette dernière a mené différentes actions en éducation populaire, solidarité internationale et dans le milieu carcéral.
« J’ai travaillé au Niger pendant sept ans sur des projets sociaux et culturels, puis en France dans les milieux de l’éducation populaire, dans un quartier prioritaire de Valence. À Lyon, j’ai également mis en place un dispositif d’accueil pour les loisirs périscolaires. »
Elle met surtout en avant « le déclic » qu’elle a eu « pour mieux connaître les enjeux de la transition écologique ». Ajoutant qu’elle est bénévole à l’association Anciela.
« J’ai eu une formation à l’institut Transitions qui a été très intéressante. Je pourrai réutiliser ce parcours au CABV et amener une touche écologique et solidaire. Et voir avec l’équipe, qui connaît bien tous ces sujets, comment utiliser ce bagage pour orienter des projets sur ces thématiques. »
C’est d’ailleurs au cours de sa formation qu’elle entend parler du CABV. « Les questions interculturelles m’intéressent. Il faut agir dans sa propre société avant d’aller le faire dans d’autres sociétés à travers le monde. »