L’activité est ouverte aux filles et aux garçons.
Nul besoin d’être taillé comme un roc pour s’amuser au rugby. Preuve en est que tous les gabarits se rencontrent sur la belle pelouse du stade du Rhône pour taquiner le ballon ovale. Chacun tire parti de sa morphologie pour briller aux nombreux ateliers que crée Nordine Babah.
L’éducateur connaît sur le bout des doigts les formules qui plaisent aux jeunes. Les parcours d’agilité et de rapidité apportent leur lot de rigolades. À ce petit jeu, les filles font plus que rivaliser avec les garçons. Le défi chronométré se conclut en aplatissant le ballon sur un matelas.
Plaquages interdits
Ici, pas de risque de blessure : les contacts et plaquages sont interdits. « Pour stopper votre adversaire, contentez-vous de le toucher, avertit Nordine Babah. En le poussant dans le dos, il risquerait de se faire mal aux cervicales. »
Certains montrent déjà de bonnes dispositions à la pratique de ce sport collectif. Il suffirait de transformer l’essai dès la rentrée : l’US Vénissieux recrute des joueurs de tous les âges, filles et garçons pour son école de rugby, mais aussi dans les catégories jeunes, sous les couleurs du Bassin Est Lyonnais Rugby (BELR), en entente avec les clubs voisins de Saint-Priest et de Mions.
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