Ce jeudi 3 août, les ballons de baudruche multicolores, la tonnelle, le buffet et les jeux pour enfants étaient de sortie dans la cour de la résidence Joannès-Vallet. Pour les locataires de la résidence sociale et de la pension de famille, la fête de l’été reste un événement incontournable. D’autant que les longs mois de juillet et d’août ne sont pas forcément les plus simples à aborder lorsqu’on est en situation de précarité.
« Ces personnes n’ont pas vraiment la possibilité de partir en vacances, déplore Nasser Khelifi, nouveau responsable territorial auprès de la Fondation Aralis, qui gère quelque 170 logements dans le quartier Jules-Guesde. Il est important de créer un temps convivial au cœur de l’été pour qu’ils sortent de chez eux et se rencontrent. »
42 logements sinistrés bientôt réhabilités
Depuis avril, la présence d’une intervenante sociale insuffle une nouvelle dynamique. « On organise des activités, se réjouit Amira Abdelouahab, responsable du site vénissian. Notamment des sorties au cinéma pour les enfants et des cours de sophrologie. »
Lors de cette journée festive, des ouvriers de chantier étaient invités à partager le verre de l’amitié avec les résidents et les membres de la Fondation Aralis. En effet, le bâtiment, partiellement incendié le 26 octobre 2021, est toujours en travaux. Pas moins de 42 appartements avaient été sinistrés. Presque deux ans après ce douloureux épisode, les cadres d’Aralis abordent la rentrée avec confiance. « On va bientôt remettre les logements à la location par tranches, annonce Nasser Khelifi. Dans quelques mois, on espère être au complet. Les histoires d’assurances et de responsabilité ont pris énormément de temps. Et le chantier a été complexe à gérer sur le plan technique. On est heureux d’entrevoir le bout du tunnel. D’une part parce qu’il y a une grosse demande de logements ; d’autre part parce que lorsque notre capacité est grevée, nous subissons un impact financier. »
