Vendredi 21 juillet, les animateurs de l’association Vovo et Cie sont arrivés les bras chargés de chapeaux, déguisements, diabolo ou bâtons de fleurs, sur la « place rouge », l’espace vert situé au centre de la résidence Édouard-Herriot à Vénissieux. Pour eux, c’est le grand jour ! Ils se sont entraînés toute la semaine avec les enfants du quartier pour proposer un spectacle de cirque.
« Nous avons monté quelques saynètes avec les enfants. Chacune d’entre elles est sur une décennie : il y a les années 30, 50 ou les années 90. Nous avons différents costumes pour chaque époque », explique Alexandra Vorillon, directrice artistique de Vovo et Cie. Mais certains déguisements ont eu plus de succès que d’autres : « Nous leur avons proposé de mimer les pirates avec le bateau, les épées et la chanson Santiano d’Hugues Aufray, ils se sont éclatés ! Ils ont aussi beaucoup aimé les colliers de fleurs, les pom-pom girls et les pharaons. »
Cette animation s’est déroulée du 17 au 21 juillet et les jeunes participants ont pu découvrir le maquillage artistique, le cirque, le chant, le théâtre et l’expression personnelle. « Ils peuvent travailler en groupe, avoir des demandes personnelles pour améliorer certaines pratiques… On les laisse libres d’exploiter leurs talents et de faire ce qu’ils souhaitent. » Au total, une vingtaine d’enfants se sont retrouvés chaque jour pour préparer le spectacle qu’ils ont présenté le vendredi soir, devant leurs proches.
En partenariat avec l’espace Pandora, une activité a aussi été proposée autour de l’écriture : « Ils choisissent une période et un personnage puis nous inventons ensemble une histoire autour de ça. Ensuite, pendant le spectacle, ils présentent leur mini-livre », décrit Christophe La Posta, animateur de l’atelier.
Pour les enfants, cette semaine a été un succès. Amir avec son nez rouge et ses grandes chaussures, est prêt à présenter son spectacle : « Je vais faire le clown et avec moi, il y aura des mimes et des pirates ». « J’ai appris à faire des échasses, du jonglage, du diabolo, des bolas et des bâtons de fleurs, c’était trop bien », conclut fièrement Farès.
