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Transmettre, encore et encore…

Enfants et adolescents ont été au centre de la cérémonie de commémoration du 8 mai 1945.

À Vénissieux, depuis maintenant quelques années, les cérémonies mémorielles sont systématiquement marquées par l’implication d’enfants et d’adolescents.

Le 8 mai, pour le 78e anniversaire de la capitulation sans condition des armées nazies, les jeunes élus du CME ceints de leur écharpe tricolore étaient fidèles au rendez-vous. On notait également la présence des cadets de la Sécurité civile du collège Michelet. Sans oublier des élèves du collège Paul-Éluard qui, avec leurs professeurs, ont travaillé en amont sur la Seconde Guerre mondiale. Tour à tour, ils ont lu avec aplomb et gravité des textes de Paul Éluard, le grand poète de la Résistance, ou encore de Charlotte Delbo, rescapée d’Auschwitz-Birkenau, dont le livre “Aucun de nous ne reviendra” raconte une réalité impossible à imaginer pour ceux qui ne l’ont pas vécue.

En ouverture de cette cérémonie suivie par de nombreux habitants, Michèle Picard et sa première adjointe, Yolande Peytavin, ont procédé au traditionnel dépôt de gerbes de fleurs au pied du monument de la Libération. Pour symboliser la transmission de la mémoire, les deux élues étaient accompagnées d’enfants et des représentants locaux de l’association nationale des anciens combattants (ANACR), Jacqueline Sanlaville et Roger Gay. Ce dernier, alertant sur le retour de la guerre en Europe, a lancé “un appel à poursuivre sans relâche le combat en faveur de la sécurité et de la paix”.

39-45 est plus qu’une guerre mondiale, c’est un choc de civilisation, un gouffre, une rupture au cœur du XXe siècle, rappelait Michèle Picard dans son discours. (…) Si le régime de Vichy va commettre l’irréparable en acceptant de participer à la déportation des juifs étrangers vivant en France, il y a aussi l’autre France, celle qui dit non à la soumission. Aujourd’hui, il faut se souvenir de ces femmes et de ces hommes, héroïques dans l’anonymat, du Conseil national de la Résistance et de la République sociale qu’ils vont nous offrir. Nous avons une dette envers eux, et cette dette est de ne jamais les oublier. Il nous faut donc transmettre, encore et encore aux jeunes générations, et à ce sujet je tiens à saluer l’implication des collégiens de Paul-Éluard et de Jules-Michelet.”

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