Nawelle, Linda et Axelle concilient études et sport de haut niveau. Elles ont réalisé de belles performances aux championnats de France universitaires.
S’il faut porter des coups avec les poings et les pieds pour devenir bon boxeur en savate, utiliser également sa tête peut constituer un atout supplémentaire… Illustration avec Nawell Diaby, Axelle Clerc-Berthilier et Linda Seddick-Khodja, licenciées au Vénissieux Boxe Française, qui viennent de participer aux championnats de France universitaires, à Toulouse, du 20 au 22 mars.
« Pas de titres, mais nous n’étions pas loin d’en obtenir un par Nawell, battue en finale, sans oublier la 3e place de Linda, résume Lionel Herrera, le président du club vénissian qui a succédé à Gabriel Boucher. Axelle a pour sa part atteint les quarts de finale, ce qui donne un aperçu de la qualité et du potentiel de notre trio universitaire. Elles possèdent une technique de haut niveau, elles ont une implication importante dans le travail et surtout, elles font preuve d’une assiduité remarquable aux entraînements. »
Ce qui n’est pas forcément simple, puisqu’en dehors de leurs multiples séances au gymnase Jean-Guimier, préparées par un staff technique autour de Rafik Chergui, elles ne négligent surtout pas leur cursus universitaire. Elles sont toutes les trois en 2e ou 3e année à l’université : Linda Seddick-Khodja, en droit, Nawell en histoire de l’art, Axelle Clerc-Berthilier en odontologie. Sans oublier Aïcha Ouennas, licenciée au club, qui s’est autorisée une année sans compétition pour ses études d’ingénierie ENTPE.
Mais que penser du niveau de ces championnats de France réservés aux étudiants ? « La quasi-totalité des combattantes à ces championnats sont également boxeuses en élite, le plus haut niveau. Il a fallu que nos Vénissianes réussissent un long parcours de qualifications, d’abord les phases départementales, puis les sélectifs régionaux. On est fiers d’elles, elles ont été brillantes. »
Fin de saison pour le trio ? Pas tout à fait. « Si Axelle et Nawell vont pouvoir se consacrer exclusivement à leurs études, Linda est encore engagée et qualifiée pour l’Open de France. Deux autres compétiteurs du VBF l’accompagneront, Gaël Quignon et Audrey Bonnefoy. »