Alors que la Grande Journée des Assises des quartiers populaires, organisée par la Métropole de Lyon, s’est déroulée au Transbordeur, à Villeurbanne, le jeudi 6 avril — les habitants, élus et acteurs locaux débattaient sur le thème « Comment mieux vivre dans les quartiers populaires de demain ? », les élus du groupe Communiste et Républicain de la Métropole ont regretté, dans un communiqué de presse, que le sujet des collèges n’ait pas été abordé durant cette journée.
« S’il y a eu beaucoup de témoignages et de questions concrètes, un sujet n’a pas été abordé : l’état des collèges et le schéma directeur d’investissement de la Métropole, pointent notamment Pierre-Alain Millet et Michèle Picard, élus vénissians du groupe. Un jeune collégien a, pourtant, exprimé une des attentes des élèves… des collèges de 500 élèves maximum. Pour l’instant, ce n’est pas du tout un objectif que la Métropole a pris en compte dans son Schéma directeur des collèges, même à long terme. »
Une situation qui n’est « plus acceptable »
Les élus communistes regrettent ainsi de voir que certains projets d’envergure en sont « encore au stade d’annonce », et notamment ceux qui concernent les collèges de Vénissieux, comme la reconstruction d’Aragon et la restructuration lourde d’Elsa-Triolet, « où seulement les études sont lancées ». « Pourtant, les investissements de la Métropole sont importants, pour les voies lyonnaises, pour les mobilités, en général, pour de grands dossiers, comme la restructuration de Perrache », regrettent-ils, tout en rappelant que « les collèges sont une compétence entière de la Métropole ».
« Cette situation n’est plus acceptable, assurent les élus. Il ne faut plus attendre. Les collégiens ont besoin d’une accélération forte des investissements de la Métropole avant 2026. [Nous appelons] les parents et les enseignants à la mobilisation pour mettre nos collèges sur le sommet de la pile des dossiers métropolitains. »
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