Ils n’en sont pas à leur première mobilisation. Ce lundi 3 avril, les enseignants du lycée Marcel-Sembat ont de nouveau fait part de leur mécontentement, devant le rectorat, pour alerter sur leurs conditions d’enseignement, qu’ils jugent déplorables.
Bagarres, jets de projectiles, dégradations du matériel, départs de feu, harcèlements ou encore insultes, la liste des incidents s’allonge d’année en année : « Les conditions ne sont pas réunies pour travailler, tant pour les élèves que pour les professeurs. Les dysfonctionnements s’accumulent et malgré nos alertes, aucune réponse n’est apportée. L’ambiance est dégradée et le rapport de confiance est altéré », affirme Patrick Samzun, enseignant et délégué syndical dans l’établissement. « Nous constatons depuis plusieurs années une forme de ghettoïsation de l’établissement qui se traduit par une baisse importante de la mixité sociale », dénonce également la lettre ouverte des représentants syndicaux, envoyée au rectorat.
L’équipe éducative demande donc des moyens supplémentaires, relevant de « l’éducation prioritaire » afin d’apporter une réponse aux problématiques rencontrées : des classes à 25 élèves et non 30 ou 35 comme à présent, des dédoublements de classe, des effectifs réduits dans les classes de langue ou de spécialités, des moyens humains supplémentaires avec des assistants d’éducation supplémentaires et deux CPE à temps plein. Des demandes qui ont eu comme réponse une « fin de non-recevoir » de la part du rectorat d’après le syndicaliste.
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