
La chaufferie Sentuc alimente le réseau de chaleur urbain.
Depuis le 1er mars 2023, une nouvelle chaufferie biomasse alimente le réseau de chaleur de Vénissieux. Ce troisième point de production de chauffage « vert », la Métropole de Lyon l’avait souhaité en août 2020. Deux ans et demi plus tard, les élus du Grand Lyon, de Vénissieux et de Saint-Fons se félicitent de sa mise en service. La chaufferie du parc de l’Arsenal injecte de l’énergie renouvelable dans les 40 km de canalisations qui composent le tentaculaire réseau public.
- Des résidus de bois servent de combustible.
- L'extension du réseau vers Saint-Fons devrait être fonctionnelle en 2027.
- La chaudière biomasse dégage une puissance de 6,6 millions de watts.
- La chaufferie Sentuc alimente le réseau de chaleur urbain.
- Le chauffage au bois permet à la collectivité de mettre en place son mix énergétique.
- Le projet de chaufferie a été lancé en août 2020.
- Le réseau de chaleur de Vénissieux est le deuxième de la Métropole de Lyon.
- Michèle Picard (maire de Vénissieux), Jérôme Aguesse (directeur de Dalkia en région Cenrte-Est) et Bruno Bernard (présiddent de la Métropole de Lyon).
- La nouvelle chaufferie est entrée en fonction le 1er mars 2023.
En 2027, ce dernier sera plus long de 6 km. L’extension se dirige vers le secteur résidentiel Aulagne et la commune de Saint-Fons. Ce prolongement profitera à une trentaine de bâtiments, dont quelques réalisations futures : le collège intercommunal République et l’éco-quartier Carnot-Parmentier (780 logements).
12,3 millions d’euros d’investissement
Pour la construction et l’installation de son outil et la réalisation des 6 km de canalisations, Dalkia investit 12,3 millions d’euros. L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) finance plus de la moitié du projet (6,5 M€), via le Fonds Chaleur.
L’équipement intègre une chaudière bois d’une puissance de 6,6 mégawatts (MW). « Elle utilise comme combustible des résidus de bois issus de l’entretien des forêts et des déchets forestiers récoltés dans un périmètre de moins de 150 km », précise Jérôme Aguesse, directeur de Dalkia Centre-Est, filiale d’EDF.
Comme sa grande sœur des Minguettes, la chaufferie de la rue André-Sentuc intègre du gaz naturel pour élaborer son « mix énergétique ». « La chaudière gaz (7,7 MW) répondra aux besoins lorsqu’il fera froid en hiver », expose Jérôme Aguesse.
Réduire la part de gaz dans le mix énergétique
Michèle Picard, maire de Vénissieux, le rappelle : « La mixité contractuelle du réseau était de 55 % d’énergie renouvelable et récupérable en 2022. » Cette part devra passer à 63 % en 2023, puis à 67,5 % en 2028, comme le prévoit le contrat de Délégation de service public.
L’augmentation du coût des énergies renforce l’urgence de réduire la part du gaz dans la production vénissiane. Depuis l’été 2021, les tarifs du réseau géré par le délégataire Vénissieux Énergies n’ont pas échappé à la tendance haussière. « Le gaz est la première source de la hausse de prix qui a impacté les usagers, confirme l’édile. Le chauffage urbain permet toutefois d’amortir les coûts grâce à sa mixité énergétique. En février 2023, le prix redescend autour de 60 euros TTC le MWh. »
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