« En 2022, on a noté une baisse de fréquentation sur les deux sites de Parilly et de la Soie par rapport à 2019, déplore Jean-Claude Ravier, le président de la Société des courses de Lyon. Mais on observe également une baisse du nombre de chevaux partants lors des courses, et donc une diminution des paris locaux sur l’hippodrome. » Ce constat n’est pas propre à la région lyonnaise. Il vaut pour l’ensemble du territoire national. D’où la présentation d’un vaste plan d’actions pour retrouver les chiffres d’avant-Covid. Laquelle avait lieu le 15 mars dernier au restaurant panoramique du champ de courses de Parilly.
« Notre ambition est d’inscrire l’hippodrome dans le quotidien des habitants, explique Lionel Chosson, le directeur des lieux. Cela passe par une démystification du monde des courses hippiques, qui n’est pas exclusivement réservé à une élite ou aux parieurs. »
Yann Souillet-Desert, chargé de communication, détaille les actions mises en place pour attirer des visiteurs : « Nous avons des animations très variées comme la possibilité de suivre une course dans la voiture suiveuse, la visite des coulisses de l’hippodrome, les baptêmes de poneys, les journées à thème, et bientôt une nouveauté avec l’utilisation du casque de réalité virtuelle assis sur un sulky biplace. »
Gastronomie et respect de l’environnement
Faire venir des gens en dehors des jours de course est un autre défi. « On s’appuie sur une nouvelle offre de restauration, internalisée, développe Lionel Chosson. L’intégralité de l’activité a été confiée à un responsable de restauration. D’une capacité de 160 couverts, le restaurant panoramique va proposer une cuisine lyonnaise en lien avec des producteurs exclusivement locaux, pour favoriser le bien manger. Il sera ouvert dès le 28 avril, pour le déjeuner. Le Bistrot, vers l’entrée, a également été repensé avec une terrasse et un grand brasero pour la cuisson au bois. Et le brunch du dimanche dans l’espace Grand Camp est reconduit. »
L’opération séduction passe aussi par le développement d’installations plus respectueuses de l’environnement. « Nous avons un projet de panneaux photovoltaïques sur le toit de la tribune, nous avons déjà mis en en place un système de récupération et de stockage de l’eau, indique Romain Garin, le régisseur. En appui sur une association locale, nous allons accentuer nos efforts pour le recyclage des déchets. Et puis nous sommes très attentifs au bien-être équin. On bénéficie du 2e niveau du label environnemental EquurRES, on vise maintenant l’Excellence, le premier échelon. »
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