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Soutien à une famille sans-toit

Depuis le jeudi 2 mars, l’école Max-Barel est occupée par des parents d’élèves et des enseignants afin de soutenir une famille sans toit.

« La mère et ses deux enfants ont dormi dehors pendant plus de deux semaines », rappelle un des membres du collectif. Pour venir en aide à une famille qui se retrouve sans logement, des membres des équipes enseignantes de l’école Max-Barel et du collège Louis-Aragon, où sont scolarisés les deux enfants, ainsi que des parents d’élèves, ont décidé d’occuper l’école Max-Barel depuis le jeudi 2 mars.

Parents et enseignants dorment dans l’enceinte de l’établissement pour dénoncer la situation qu’endurent cette maman et ses deux enfants, âgés de 6 et 12 ans, dans l’espoir qu’un logement d’urgence soit rapidement trouvé. « Le 115 et la Maison du Rhône se renvoient la balle, et ils affirment que ce ne sont pas des cas prioritaires car il n’y a pas d’enfant de moins de trois ans. »

La mère, de nationalité comorienne, et ses enfants, qui eux sont français, ont été hébergés par des connaissances à Vénissieux pendant quelques semaines, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent de nouveau dans la rue, le 10 février dernier. Depuis, seuls et sans solution, ils dormaient dehors, dans un parc.

Les enseignants sont en lien avec la Ville de Vénissieux et la Métropole, mais ils prévoient de poursuivre l’occupation de l’établissement tant que la famille n’aura pas trouvé de logement.  « L’occupation de l’école ne saurait être une solution durable et satisfaisante et nous exigeons que les services municipaux, métropolitains et préfectoraux proposent rapidement une solution de logement digne et pérenne, pour cette famille comme pour tous les enfants et toutes les familles à la rue sur l’ensemble du territoire », affirme le collectif de soutien enseignants-parents et Jamais sans toit. Les sections syndicales de la CGT éduc’action, SUD éducation et SNES sont également partie prenante de cette mobilisation.

Veronique Forestier, adjointe à l’Éducation à la mairie de Vénissieux, a alerté la Préfecture ainsi que la Maison de veille sociale sur la situation de la famille. La municipalité n’a cependant pas donné son accord à cette occupation sans pour autant demandé son évacuation.

1 Commentaire

  1. Habitant

    7 mars 2023 à 7 h 00 min

    C’est dramatique, la Ville fait le nécessaire pour que cette femme et ses enfants aient un toit jusqu’à obtention d’un logement : entendre que enfants sont trop âgés pour être prioritaires est révoltant. tant de logements sont vides que la préfecture peut trouver rapidement une solution. Bravo aux enseignants et aux parents d’élèves de venir en aide à cette famille logée depuis bientôt une semaine dans une école.

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