Depuis maintenant quatre ans, l’Association des villes et villages de France où il fait bon vivre, en collaboration avec le Journal du dimanche (JDD), publie fin février son palmarès des 34 820 communes, petites et grandes, où l’on se sent le mieux en France.
Ce n’est pas le seul classement du genre. Tant s’en faut. Et il faut toujours prendre avec des pincettes les conclusions de ces enquêtes. Mais celle-ci se distingue par le sérieux de sa méthodologie. Pour déterminer les positions, chaque ville reçoit un score sur la base de 198 critères sélectionnés, répartis dans dix catégories : qualité de vie, sécurité, santé, transports, commerces et services, protection de l’environnement, éducation, solidarité, sports et loirs, attractivité immobilière.
Et ces résultats sont hiérarchisés selon l’ordre de priorité déterminé par les Français dans un sondage réalisé par Opinion Way. En d’autres termes, plus la catégorie est jugée importante, plus elle pèse dans le résultat final. La qualité de vie arrive en tête, l’attractivité immobilière ferme la marche. Cette année, deux nouveautés ont été intégrées par rapport aux précédentes éditions : la protection de l’environnement, et la sécurité à l’échelle communale.
Si Vénissieux arrive loin derrière les premiers de la classe comme Angers, Bayonne, Biarritz, La Rochelle ou Annecy, notre commune se classe à une honorable 278e place. Dans le top 500, on retrouve d’autres communes du département du Rhône : Lyon (77e), Villeurbanne (121e), nos voisines Bron (162e) et Saint-Priest (233e). Ainsi qu’Oullins (296e), Rillieux-la-Pape (326e), Vaulx-en-Velin (342e), ou encore Écully (352e) et Francheville (394e).
Voir Écully et Francheville devancées par des communes populaires de l’Est lyonnais peut paraître surprenant, mais c’est pourtant ce qui ressort de ce palmarès.
Les auteurs de l’étude dégagent plusieurs grandes tendances. Cette quatrième édition vient confirmer la bonne cote des villes moyennes, plébiscitées pour leur qualité de vie. Les villes de périphérie sont également en progression. En revanche, les métropoles ne cessent de reculer.
Derniers commentaires