« Nous ne pouvons pas attendre pour dire non », scande au microphone Bernard Bagaggia, directeur de l’école Ernest-Renan de Vénissieux. Jeudi 26 janvier, en fin de journée, une trentaine de personnes étaient réunies sur la place Léon-Sublet, dans le centre-ville. Des parents d’élèves, des enseignants des écoles Ernest-Renan, Pasteur et du Centre, des AESH, ainsi que des personnes venues soutenir le mouvement : ensemble, ils étaient là pour montrer leur désaccord face à la nouvelle réforme des retraites proposée par le gouvernement.
Le 31 janvier, une nouvelle mobilisation est prévue dans toute la France. Elle fera suite à celle du 19 janvier dernier, qui a rassemblé près de 38 000 personnes à Lyon d’après les syndicats (23 000 selon la police). « Nous ne voulions pas attendre si longtemps entre les deux pour dire non. Nous avons voulu montrer que, nous aussi, on peut occuper l’espace médiatique. Cette réforme est mauvaise pour tout le monde et plus particulièrement pour les femmes et pour les plus précaires », affirme Bernard Bagaggia (par ailleurs délégué syndical pour le SNUIPP-FSU). Le directeur et les personnes présentes souhaitent même un retour à la retraite à 60 ans, lequel, selon eux, « n’est pas un rêve, c’est possible et c’est finançable ».
Véronique Forestier, adjointe en charge de l’Éducation à la mairie de Vénissieux, était présente : “Je représente le maire qui n’a pas pu être là ce soir. Nous apportons notre soutien à la mobilisation qui lutte contre cette réforme des retraites injuste.”
“Où va l’argent des travailleurs ?, se demande ainsi Baptiste Barres, enseignant à Max-Barel et syndicaliste à la CGT Éduc’action. Les hôpitaux et les écoles sont en danger. Il faut tout le monde dans la rue le 31 et bien au-delà !”
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