C’est dans les locaux du Club de la presse de la Lyon que Michèle Picard a choisi, le 5 janvier, de faire sa rentrée politique 2023. Le maire de Vénissieux place l’année qui s’ouvre dans la droite ligne de celle qui vient de se refermer. Avec une crise qui s’aggrave et exige de la collectivité un devoir de solidarité envers ses administrés. « Jouer le rôle d’amortisseur social, voilà à quoi s’est attachée notre ville en 2022. Et nous savons que cette priorité sera identique en 2023. Notre équipe municipale sera très vigilante sur les effets dévastateurs de l’inflation, nous ne laisserons personne sur le bord de la route. » Michèle Picard a rappelé que le budget 2023 avait été construit dans cette optique, citant notamment l’exemple du gel des tarifs de restauration pour les familles les plus modestes, à savoir un euro par jour.
Un Grand Rendez-Vous de la Ville en septembre
L’autre priorité annoncée est « le dialogue avec les Vénissians« . Une concertation sera lancée dans les semaines qui viennent au sujet de la Zone à faibles émissions (ZFE), « pour informer les habitants dont beaucoup n’ont pas encore pris conscience des enjeux que cela implique ». Mais le gros temps fort de démocratie locale est programmé pour septembre, avec l’organisation d’un Grand Rendez-Vous de la Ville, dont la dernière édition remonte à 2017. « À mi-mandat, ce sera l’heure de faire le point sur ce qui a été réalisé et ce qui nous reste à faire concernant nos 150 engagements, a précisé le maire. Je demande aux Vénissians de venir nombreux pour parler de leur ville, échanger avec nos services et prendre connaissance des projets structurants qui nous amènent à l’horizon 2030-2035. »
En matière de grands projets, l’année 2023 verra aboutir deux réalisations très attendues : la Maison de l’enfance Max-Barel d’une capacité d’accueil de 160 places qui ouvrira ses portes au mois d’avril ; et la livraison à la rentrée de septembre de l’extension du groupe scolaire Jules-Guesde, un investissement de huit millions d’euros.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.