C’est le tout premier dans la région, et il fait même partie des premiers en France. L’Espace services jeunesse a officiellement ouvert ses portes, vendredi 2 décembre, dans l’enceinte du lycée Jacques-Brel. En présence de Lucie Vacher, vice-présidente de la Métropole en charge de la jeunesse, Olivier Dugrip, recteur de la région académique Auvergne Rhône-Alpes, Damien Coursodon, proviseur du lycée Jacques-Brel et Yolande Peytavin, première adjointe au maire de Vénissieux.
Dans cette salle de 105 m2, toutes les personnes âgées de 0 à 25 ans, leurs familles ainsi que les personnels des établissements scolaires des villes de Vénissieux, Saint-Fons et Feyzin, peuvent accéder à des services territoriaux, nationaux ou même associatifs. Cinq pôles sont représentés : l’engagement à la citoyenneté, la réussite scolaire, l’accompagnement à la parentalité, la culture, la santé.Parmi les partenaires présents, citons le Bureau information jeunesse, des conseillers Pôle Emploi, le Crous ou encore des médiateurs numériques ou encore des psychologues.
Apprendre et devenir est aussi présent dans l’espace services jeune. Ce groupement de huit associations a pour but de créer de la fluidité et des liens entre les associations et les jeunes. “Il y a beaucoup de dispositifs qui existent, mais paradoxalement, les jeunes ont du mal à y accéder, décrit Vanessa Beuchot, chef de projet d’Apprendre et devenir. Chaque association membre de notre collectif est spécialisée sur une tranche d’âge, mais elles sont toutes complémentaires.”
Lutter contre le non-recours
“Nous avons ici un dispositif nouveau qui permet aux élèves et à leurs familles de recourir à leurs droits. Il permet aussi de mieux s’en saisir pour construire sa citoyenneté et y être impliqué”, observe Damien Coursodon, proviseur du lycée Jacques-Bre, en charge de la direction opérationnelle de l’ESJ avec l’Inspection académique et le Rectorat.
Nehla Dimia, 18 ans, en Terminale ST2S au lycée Jacques-Brel, y voit une belle opportunité à quelques mois de son passage en études supérieures. “Quand on devient un jeune adulte, on ne sait pas forcément vers quel organisme se tourner, vers qui faire des demandes pour les aides qui existent comme pour avoir un appartement étudiant. Avec l’ESJ, on nous donne les bases, on nous guide. Et même quand je ne serai plus au lycée, je sais que je peux revenir pour chercher du travail, si je suis perdue je peux encore avoir un accompagnement. C’est vraiment bien.”
L’ESJ a été financé à hauteur d’un million d’euros : 40% par l’État et 60% par les partenaires présents. Il est accessible directement depuis la rue, pendant et hors du temps scolaire et en fonction des offres programmées. Pendant cinq ans, des bilans annuels seront réalisés grâce à un doctorant en sociologie qui mesurera le dispositif. Ce qui permettra ensuite de l’ajuster et de l’améliorer.
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