Gaby Boucher (à gauche) avec son fils Valéry et Rafik Chergui
Président de Vénissieux Boxe Française, Gabriel Boucher est décédé ce jeudi 1er décembre, à l’âge de 76 ans. Ceux qui ont eu la chance de le côtoyer garderont l’image d’un homme toujours disponible, blagueur et passionné, qui a tout donné pendant 34 années de présidence à une discipline souffrant d’un manque de reconnaissance sur le plan national. Avec ses deux enfants, Philippe et surtout Valéry, le surdoué, Gaby et son équipe de bénévoles ont hissé la boxe française vénissiane au firmament mondial.
En 1993, à Grenoble, Valéry Boucher devenait champion du monde. La « Savate » était alors sur un nuage. Même si la discipline a connu ensuite un certain affaiblissement, elle porte toujours des valeurs que Michèle Picard, à l’occasion des 40 ans du club célébrés en 2018, ne manquait pas de rappeler : « En 40 ans, le club Vénissieux Boxe Française n’a pas pris une ride. Il a su, au fil des années, garder les valeurs fondamentales du sport : le respect, l’humilité, le dépassement de soi, la loyauté. »
Lionel Herrera, le nouveau président de Vénissieux Boxe Française, qui a pris ses fonctions en septembre, Bruno Rudzy, le fidèle compagnon de route, et Rafik Chergui, l’entraîneur principal, accusent aujourd’hui le coup : « Il m’a tout appris, c’était en quelque sorte mon père sportif, témoigne Rafik Chergui. On perd un grand homme. »
La rédaction d’Expressions s’associe à la peine de la famille de Gaby Boucher et de ses proches.
