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Léo-Lagrange/Louis-Pergaud : propreté et stationnement font débat

Un peu plus d’une soixantaine de personnes ont participé, le 9 novembre, à l’assemblée générale du conseil de quartier.

« Il appartient aussi aux habitants d’empêcher les indélicats de faire des dépôts sauvages », assure Lanouar Sghaier, adjoint à la voirie, aux transports, au cadre de vie et à la propreté.

Un peu plus d’une soixantaine de personnes ont participé, le 9 novembre, à l’assemblée générale du conseil de quartier Léo Lagrange / Louis Pergaud, présidé par Karim Seghier.

À Léo-Lagrange/Louis-Pergaud, après un échange entre un habitant et le maire, Michèle Picard, sur le rôle des conseils de quartier et la sécurité, les débats se sont vite concentrés sur des problèmes de propreté. “Avant, on avait un système de bennes, s’interroge ainsi une habitante. Ne pourrait-on pas faire un essai pour le remettre en place ?”

“La propreté est un vaste sujet, qui dépasse de loin le quartier Léo-Lagrange, a répondu Lanouar Sghaier, adjoint à la voirie, aux transports, au cadre de vie et à la propreté. Certains dépôts sont le fait d’habitants, qui n’ont pas de véhicule ou qui trouvent tellement plus simple de poser leurs déchets en bas de leur allée. Mais parfois, ces dépôts sont beaucoup plus gros. Ils sont créés par des auto-entrepreneurs ou des artisans qui viennent de l’autre côté de Lyon (…). En collaboration avec des agents assermentés et la police municipale, nous effectuons donc des enquêtes. Elles nous permettent la plupart du temps de remonter jusqu’à eux. Et les montants qui leur sont facturés — amende et frais de ramassage — comportent parfois quatre chiffres.”

L’élu reste toutefois méfiant. “On ne peut plus déposer des bennes comme les bailleurs le faisaient avant, car désormais il faut faire le tri, assure-t-il. D’autre part, si l’on dispose des bennes sur la voie publique, elles seront remplies en moins de 24 heures par ces entrepreneurs et ne profiteront pas aux Vénissians (…) Nous avons donc commencé à travailler sur le sujet avec les bailleurs, sur la partie propreté et sur le cadre de vie. Mais il appartient aussi aux habitants d’empêcher les indélicats de faire des dépôts sauvages.”

L’offre de stationnement pose question
Dans un autre registre, plusieurs habitantes s’inquiètent des problèmes de stationnement. “On construit énormément près de la rue Gabriel-Fauré, mais il n’y a pas de place pour se garer, relate une aide-soignante. Tous les soirs je dois tourner, tourner et encore tourner”. Une autre dame : “Quand mon fils vient et qu’il m’annonce son arrivée dans le quartier par téléphone, je sais que j’ai encore du temps avant de le voir”, ironise-t-elle. C’est encore Lanouar Sghaier qui répond. “À chaque nouvelle construction, des places de stationnement sont prévues, rappelle-t-il. Mais certaines familles possèdent trois, quatre ou cinq véhicules, ou utilisent leurs garages comme des greniers. Nous avons donc missionné la Métropole pour engager une réflexion sur le sujet.” Message bien reçu aussi par Pierre-Alain Millet, adjoint au logement, au développement durable et au Grand projet de Ville, qui propose “d’organiser une soirée [d’information et de réflexion] sur le stationnement, pour aboutir à des solutions concrètes”.

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