Dans une salle de l’école Charles-Perrault, ce 2 novembre, une cinquantaine de personnes ont suivi l’assemblée du conseil de quartier présidé par Jeff Ariagno. Le premier souci mis en avant est la recherche d’un médecin. Michèle Picard évoque le travail de la municipalité avec l’ARS (Agence régionale de santé) et les maisons médicales qui se sont ouvertes à Parilly, Croizat, Einstein et, bientôt, au Centre. « Je vous invite au forum ‘Rendez-vous avec ma santé’, qui se tiendra les 22 et 23 novembre, avec pour temps forts les gestes citoyens, la santé au féminin et la prévention des addictions. »
Une habitante de Monmousseau aborde la question du stationnement, avec « les jours de marché qui sont une catastrophe ». Elle est rejointe par un résident du même quartier qui parle de la fermeture des parkings. « La première fermeture, au niveau de la statue, est parfaite. La seconde est catastrophique ! Les habitants en sont les premières victimes. » Le maire répond que le problème va être étudié avec le conseil de quartier. « Si la fermeture ne correspond pas, on peut revoir les choses. »
Quant au fléau des rats, également évoqué, le maire annonce qu’une élue s’occupe depuis juillet de la gestion de l’animal en ville. « Cela ne concerne pas que les chiens et les chats mais aussi les animaux plus nuisibles, tels que pigeons, rats et punaises de lit. Il faut aussi traiter des incivilités, comme les dépôts sauvages, et trouver des astuces collectives. »
Sur la sécurité (tapage nocturne, la place du marché infréquentable le soir venu), Michèle Picard rappelle la réorganisation de la police nationale et « le mieux » observé depuis le mois de mai, même si l’on constate encore des points de deal. « Personne ne baisse les bras », assure-t-elle.
Il est encore question des jeunes, qui seraient « livrés à eux-mêmes ». Les 12-13 ans ont à leur disposition des EPJ, des centres de loisirs, la Cité éducative et une nouvelle éducatrice se présente à l’assemblée pour parler de son travail. Enfin, un habitant se demande ce qu’il advient d’un atelier de mécanique pédagogique, dont il a entendu parler, et qui règlerait les soucis de réparations sauvages sur les parkings. « Une expérience compliquée, remarque Pierre-Alain Millet, adjoint au logement, au développement durable et aux énergies. Mettre un lieu à disposition nécessite un contrôle. C’est un budget. Un de nos objectifs est de trouver une solution, comme faire un appel à projet pour trouver ceux qui ont capacité à le faire. Ce qui ne va pas, bien sûr, supprimer la bricole ! » Ce à quoi Michèle Picard ajoute : « Il n’existe pas de dispositif miraculeux mais une addition de dispositifs ! »