Pour la cinquantaine de riverains présents ce jeudi 27 octobre dans la salle polyvalente du groupe scolaire Joliot-Curie, pas de doute : les nuisances sont répétées et en progression constante dans un triangle délimité par le boulevard Joliot-Curie et les avenues de Pressensé et Viviani. « La dangerosité du carrefour entre Viviani et Joliot-Curie, notamment pour les piétons aux heures de pointe, est invivable », assure ainsi une mère de famille. Et la vitesse, avenue de Pressensé, est également pointée du doigt. « Il faudrait mettre des dos-d’âne », suggère-t-on dans l’assemblée, avant d’assurer que de nombreuses voitures y sont garées en double file.
Pour ces nuisances liées aux automobiles, c’est Michèle Picard, maire de la ville, qui est intervenue. « La police fait son travail, je vous l’assure, et la vidéo-verbalisation est présente. Mais on ne peut placer un policier derrière chaque individu… Installer un dos-d’âne, peut-être, mais il faut savoir que l’avenue de Pressensé est une voie adaptée et autorisée pour les convois exceptionnels, ce qui peut compliquer l’installation de ces éléments. »
Les débats, très fournis, se sont ensuite concentrés sur le cas de l’allée des Acacias, où les riverains attendent toujours des réponses de leur bailleur, concernant du vandalisme dans les ascenseurs et des sacs-poubelles éventrés, attirant rats et pigeons. « Les problèmes dans les immeubles sont de la responsabilité du bailleur, vous avez raison, a répondu Michèle Picard. Nous l’avons invité à plusieurs reprises à des permanences, mais il n’est pas venu. Le prochain rendez-vous est fixé au 7 novembre. Viendra-t-il ? »
Enfin, des ados, en grande partie des résidences Viviani, ont pris la parole. « À quand un ‘city’ (terrain multisport) au quartier ? »
Michèle Picard a alors expliqué qu’il y avait déjà sept « city stades » à Vénissieux, pensés et installés pour être à la connexion de plusieurs quartiers. « Vous avez celui de Pressensé, qui est à cheval entre Moulin-à-Vent et Joliot-Curie. Votre bailleur peut aussi vous aider à trouver un espace disponible. » Le maire a par ailleurs incité ces jeunes à s’exprimer aussi lors des permanences de conseil de quartier. « Ainsi, on pourrait apporter une réponse collective à pas mal de nuisances », a-t-elle assuré.
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