Cet outil lui permettra rapidement d’aménager des plateaux techniques pédagogiques. Les premières formations expérimentales commenceront début 2023. La structure se prépare à accueillir une douzaine de stagiaires. Ils s’orienteront vers la production et la maintenance.
Les profils sont divers : opérateurs, techniciens de pilotage, maintenance de station de production d’hydrogène associée au stockage et à la distribution. « Nous sommes dans la phase recherche et développement, expose Alexandra Chambaz, directrice des centres de Vénissieux et Saint-Priest. Nous échangeons avec les entreprises du territoire pour ajuster nos formations. »
Ce secteur d’avenir compte déjà 84 métiers différents. En 2021, plus de 4 000 personnes travaillaient dans l’hydrogène*. En 2030, ils pourraient être 100 000, en incluant les emplois indirects. Le Gouvernement, qui a fixé en 2020 sa stratégie hydrogène, ambitionne de faire de la France un leader de l’hydrogène décarboné. Pour ce faire, les pouvoirs publics comptent investir 7,2 milliards d’euros.
L’enjeu de formation est donc essentiel. Aujourd’hui, tout reste à faire. Pour l’heure, aucun titre professionnel n’existe dans la filière H2. L’Afpa, en collaboration avec l’association France Hydrogène, est en train de remédier à cela. « Nous sommes en lien avec des structures qui fabriquent des stations, précise Philippe Marmonier, ingénieur de formation régional. Leur difficulté, c’est de trouver du personnel capable de les piloter et de s’occuper de la maintenance. A l’Afpa, nous disposerons de grosses installations. Nous travaillons avec des organismes de sécurité pour aménager le plateau technique le plus sûr possible. »
* Source : enquête France Hydrogène, juillet 2021.
La première station hydrogène de Vénissieux est sortie de terre chemin de Tâche-Velin, dans le parc d’activités du Génie. Son inauguration a eu lieu...