Jacqueline Maurette et Anne-Cécile Groléas, réunies pour présenter le livre « Au mépris du corps des femmes ».
C’est un livre qu’elle attendait depuis longtemps. Anne-Cécile Groléas, militante associative et ancienne conseillère municipale d’opposition à Vénissieux, apporte aujourd’hui le témoignage principal d’un livre-enquête édifiant sur les implants Essure, « Au mépris du corps des femmes ».
Ce dispositif de stérilisation féminine irréversible lancé en 2002 puis retiré en 2017, est la cause de multiples maux sur des milliers de femmes en France et dans le monde, dont Anne-Cécile Groléas. Delphine Bauer et Jacqueline Maurette, toutes deux journalistes, se sont emparées de ce sujet afin de mener une enquête au long cours pour découvrir qui de l’État, des médecins et du fabricant est coupable de ce qu’elles appellent aujourd’hui « un scandale d’État ». « J’ai d’abord écrit de nombreux articles sur le sujet, nous dit Jacqueline Maurette, puis je me suis rendu compte que le sujet était trop complexe, qu’il fallait enquêter plus en profondeur. »
Pendant plus de trois ans, les trois femmes ont travaillé ensemble sur ce livre. « C’est un format hybride. Il y a de l’enquête, mais aussi du témoignage, on veut montrer que ces implants ont eu des conséquences irréversibles sur la vie de nombreuses personnes », complète Delphine Bauer.
Après tant d’années de lutte acharnée, c’est avec beaucoup d’émotions qu’Anne-Cécile Groléas voit la parution de ce livre. « J’espère que d’autres femmes victimes des implants Essure vont se reconnaître dans les témoignages et se rendre compte qu’elles ne sont pas seules. »
Au mépris du corps des femmes de Delphine Bauer et Jacqueline Maurette. Parution le 20 octobre aux Éditions de l’Atelier. Prix : 17,00 euros.
Joan
5 novembre 2022 à 18 h 54 min
Bravo pour ce livre !!! Qu’il soit largement publicité afin que chaque femme porteuse s’interroge. J’ai été explantée en 2020, après 4 ans de souffrance. Vous racontez notre vie, avec nos mots/maux et nous comprenons tellement que nous sommes des victimes. Merci pour ce livre.
De gea
25 octobre 2022 à 18 h 21 min
J ai moi même des essure que mon genyco n’a pas voulu m enlevé malgré de nombreux problèmes de santé