Écarté (provisoirement) de l’Ultimate Fighting Championship (UFC) après sa dernière défaite face à Terrence McKinney en février dernier, Fares Ziam a honoré de la plus belle façon son retour sur la scène, dans la cage, à l’occasion d’une soirée événement : la première compétition officielle d’arts martiaux mixtes (MMA) en France, à l’Accor Arena de Paris, le 3 septembre.
Certes, c’est bel et bien Ciryl Gane, le combattant le plus connu du grand public, opposé au numéro 3 mondial Tai Tuivasa, qui constituait le plat de résistance de la réunion, mais les amateurs de la discipline étaient également concentrés sur « Smile Killer », natif de Vénissieux, opposé au Polonais Michal Figlak. Objectif de Farès : reprendre sa place au sein de l’UFC, l’organisation américaine d’arts martiaux mixtes reconnue comme la plus importante ligue mondiale de la discipline. Avant son combat, il avait déclaré sur la chaîne Youtube, « On sera agressif, on va vouloir aller chercher la victoire. Pour moi, pour vous, pour le public français qui mérite cet UFC Paris ». Le « on » est de rigueur chez ce combattant français qui ne cesse de répéter qu’il travaille en équipe.
Après un début de combat accroché, un temps menacé par le Polonais, l’ancien Vénissian a fini le combat en apothéose, multipliant coups de coude et coups de poing retournés, obligeant même son adversaire à combattre au sol. « J’ai beaucoup mis l’accent sur le sol et la lutte, car c’était un gros point faible, a-t-il convenu. Ça m’a surpris de l’emmener si facilement au sol et ça l’a fait aujourd’hui, le travail a payé. » Seul bémol pour Farès, ne pas voir pu conclure avant la fin des trois rounds. « Je suis désolé de ne pas avoir fait le finish », regrettait-il à l’issue du combat. Mais c’est ma plus belle victoire à l’UFC. » Déception atténuée par la décision unanime des juges en sa faveur.
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