Après avoir quitté le club villeurbannais en 2021 pour goûter au championnat espagnol à Andorre – « Je voulais quitter ma zone de confort, nous avait-il alors indiqué, même si je ne signe que pour un club de milieu de tableau » –, Amine Noua (2,03 m, 25 ans) a fini les deux derniers mois de la saison régulière à Strasbourg, en Betclic Élite. Une réelle réussite puisqu’il y a inscrit une moyenne de 14 points par match, deux fois plus qu’en Espagne où il n’a pas été épargné par les gênes musculaires.
L’équipe d’Andorre ayant été reléguée en 2e division, on pensait qu’Amine, Vénissian formé à l’ALVP avant d’éclater à l’ASVEL, allait s’établir durablement en Alsace. C’était sans compter sur un appel du pied des dirigeants villeurbannais qui veulent bâtir un effectif étoffé pour la saison prochaine. « J’ai été à deux doigts de continuer à Strasbourg, mais l’ASVEL m’a appelé… Impossible de refuser. »
Et de Villeurbanne à Vénissieux, il n’y a qu’un pas qu’Amine a franchi. Après le succès de son premier « Camp de basket Noua », organisé il y a un an avec l’appui de la ville, de l’AL Vénissieux Parilly et de l’éducateur sportif Julien Claret, il s’est de nouveau installé au gymnase Jacques-Anquetil, du 7 au 13 juillet, pour proposer un stage ouvert aux enfants et aux ados.
Clin d’œil de sa part, il a débarqué au gymnase Anquetil avec tout un lot d’équipements offerts aux stagiaires, et même en compagnie de Paul Lacombe le 7 juillet, autre basketteur de renom à avoir fait ses armes à l’ALVP. « Ce camp est important pour moi, soulignait Amine. Me retrouver avec ces mômes passionnés est une manière pour moi de redonner au basket tout ce qu’il m’a apporté. Histoire de toucher un plus large public, on a même invité des jeunes des EPJ lors de la dernière journée du stage. » Et il a même pris part à un match entre anciens basketteurs semi-pros et amateurs dont Marc-Antoine Pellin, désormais à Lyon SO.
Pour Timothée, basketteur de onze ans de l’avenue Viviani, il était impensable de rater cette opportunité. « J’étais déjà là l’an dernier, mais également à celui de Paul Lacombe. Le basket, c’est ma passion. Et voir Amine Noua, spécialiste des tirs à trois points, nous conseiller pendant cinq jours, ce n’est que du bonheur. »