Inauguration, ce mercredi 15 juin, de la « rame des fiertés » : l’occasion pour la Métropole de réaffirmer son soutien à la communauté LGBTQI+.
Un tramway entièrement redécoré aux couleurs du drapeau LGBTQI+ circulera bientôt dans les rues de Lyon. Derrière cette création, une artiste : Morgane Ferdanelli, jeune illustratrice free-lance. « J’ai tout de suite été inspirée par le thème, confie la jeune femme. J’ai essayé de faire quelque chose qui parle à tout le monde, et qui apporte de la chaleur. »
Pour ce projet, Morgane a pu compter sur l’aide de Kiblind, une agence spécialisée dans la communication visuelle et les collaborations artistiques. « Nous avons été contactés par la Métropole pour trouver des artistes, explique Jean Tourette, directeur de l’entreprise. On s’est ensuite projeté dans l’univers de Morgane. L’idée était aussi de choisir une artiste lyonnaise. »
Ce n’est pas la première fois qu’un tramway lyonnais prend des couleurs. « Nous avons la volonté d’amener l’art et la culture dans les transports en commun », explique Bruno Bernard, président de la Métropole et de Sytral Mobilités. Pour lui, l’objectif de cette action est double : « Cette rame est essentielle d’abord parce qu’elle donne un accès à la culture à tous les usagers, y compris ceux qui ne l’ont pas forcément. Et puis, elle permet d’améliorer l’attractivité du réseau. »
« Sensibiliser dans le respect «
Michèle Picard, vice-présidente de la Métropole en charge de la lutte contre les discriminations et de l’égalité femmes-hommes, justifie le choix d’une rame colorée : « Par cette initiative très colorée, on cherche à mettre en avant le droit des personnes LGBTQI+ à être visibles. » Pour le maire de Vénissieux, cette action a pour but de « sensibiliser dans le respect » : « Le tramway nous est apparu comme un vecteur de communication idéal pour porter ce message d’inclusion à travers la métropole. »
Cette rame des fiertés s’inscrit dans le cadre de la Convention locale de lutte contre les violences LGBTphobes, signée en 2020 par les villes de Lyon et Villeurbanne. Elle devrait circuler sur les lignes T3 et T4, pendant au moins un an.