Entreprise éphémère : les trois quarts des associés sont casés
Le programme dédié aux jeunes demandeurs d’emploi des Minguettes a porté ses fruits. Une grosse majorité des associés de « Futur TaL’ » a dégoté un contrat.
22 associés de l’entreprise éphémère ont fait retentir la cloche pour signaler leur réussite dans leur quête de contrat de travail. (capture d’écran YouTube)
Ce programme, cofinancé par la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets) et le fonds de revitalisation de Renault Trucks, s’est tenu du 22 mars au 29 avril aux Minguettes, d’où sont issus bon nombre de participants.
31 demandeurs d’emploi ont mutualisé leurs compétences. Leur simili-entreprise, baptisée « Futur TaL’ », a rempli ses objectifs. Comme le veut la coutume, 22 associés ont fait tinter la cloche une fois leur contrat signé : trois CDI, six CDD, un contrat aidé et douze alternances.
Pourtant, la plupart partaient de loin. Le portrait-robot de l’associé de « Futur TaL’ » n’avait pas la faveur des pronostics : jeune (entre 18 et 25 ans), habitant de quartier prioritaire, sans formation notable (80 % de niveau bac ou infra-bac) et chômeur de longue durée (27 %).
Programme éphémère, résultats durables
Anès (22 ans), s’est investi à fond. Il s’est placé sur les bons rails en décrochant un stage d’agent administratif auprès d’une entreprise logistique à Corbas. « On avait fait venir cette société à Vénissieux, précise le jeune homme. Dans l’Entreprise éphémère, j’ai intégré les ressources humaines, puis le service Web. C’était une très bonne expérience. A la rentrée, je souhaite intégrer un bac pro Gestion administration. »
L’altruisme de Marwane (24 ans) au sein du pôle communication a fini par payer. Ce titulaire d’une licence Arts, Lettres, Langues, a trouvé son bonheur une semaine après la fin du programme. Il n’a pas manqué de partager la bonne nouvelle via le groupe WhatsApp des ex-associés.
« Début septembre, je démarre un bachelor Reponsable Marketing et communication en alternance, souffle-t-il. Je suis pris aux Hospices civils de Lyon. En amont, j’ai opté pour un stage aux HCL à la Croix-Rousse. »
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