Une soixantaine de jeunes demandeurs d’emploi étaient attendus à l’agence Pôle emploi en ce début de semaine. Le lancement national du Contrat d’engagement jeune (CEJ) a suscité un vif intérêt auprès de la jeunesse vénissiane. Pour ce dispositif d’accompagnement intensif « sans précédent », l’établissement de l’avenue de la République n’a eu aucun mal à remplir les plannings de ses conseillères spécifiques CEJ.
Mardi 1er mars, Joanna et Jade, chargées de rapprocher les jeunes de l’emploi, étaient déjà bien affairées à accueillir les premiers volontaires. Leur mission durera six mois, voire plus si besoin. Pour propulser ces « jeunes sans emploi ni en formation ni en études » (NEET), les conseillères concoctent un programme très dense.
Jusqu’à 20 heures d’accompagnement par semaine
Chaque « engagé » est mis à contribution entre 15 et 20 heures par semaine, avec un point hebdomadaire. Diverses opérations touchant la formation, des rencontres avec des employeurs ou des mises en situation contribuent à cette montée en puissance. Enfin, l’application « Pass’ emploi », dédiée au CEJ, aide à nouer une relation de confiance entre le demandeur et sa référente. Pour les jeunes manquant de ressources financières, une allocation pouvant atteindre 500 euros par mois est débloquée.
« Le CEJ intéresse beaucoup de jeunes à Vénissieux, note Ferreol Palau, directeur d’agence, qui s’apprête à intégrer 90 jeunes à ce programme. Ici, beaucoup se mettent des barrières. On va les aider à les lever. Parfois, le seul fait d’habiter à Vénissieux représente un frein. Certains se rendent aux entretiens sur la défensive au lieu de mettre en avant leurs compétences. L’idée est de travailler sur la représentation, le savoir-être. »
Pour les participants, diverses sorties positives sont espérées. « On ne vise pas exclusivement le CDI, précise Ferreol Palau. Aujourd’hui, beaucoup recherchent avant tout un métier qui a du sens. »
Beneditte (22 ans) : « je compte sur le CEJ pour bien préparer mes entretiens »
« Je cherche un emploi stable dans le secrétariat, voire la gestion. Un CDI, ce serait l’idéal. J’ai déjà un diplôme : un bac pro Gestion administration. Mais je compte sur le CEJ pour bien préparer mes entretiens, gérer mon stress, ou encore bien articuler. Je ne me focalise pas sur Vénissieux : je suis intéressée par un poste dans le Rhône. Ne pas avoir le permis de conduire est un frein pour mes recherches. Heureusement, l’allocation du CEJ m’aidera à passer le permis et financer mon véhicule. »
Il manque dans cet article une analyse des conséquences que ce dispositif a sur l’organisation et le financement des operateurs du service public de l’emploi (je pense aux missions locales financées pour réaliser l’accompagnement des publics jeunes)
Un article de cette nature sans approche critique est dommageable.
L’industrie peine à recruter des techniciens de maintenance. Ce métier, en profonde mutation, offre pourtant de belles perspectives d’évolution et une stabilité de l’emploi.
Ds
4 mars 2022 à 16 h 17 min
Il manque dans cet article une analyse des conséquences que ce dispositif a sur l’organisation et le financement des operateurs du service public de l’emploi (je pense aux missions locales financées pour réaliser l’accompagnement des publics jeunes)
Un article de cette nature sans approche critique est dommageable.