« C’est bien qu’ils enlèvent le masque, ça les soulage », nous confie Madame Chelali. Cette maman d’une petite fille de huit ans scolarisée au groupe scolaire Anatole-France, se réjouit de l’allègement du protocole sanitaire dans les écoles.
Depuis lundi 28 février, les enfants en primaires, tout comme le personnel des établissements, ne sont plus obligés de porter le masque en extérieur, et notamment pendant la récréation. Il reste toutefois obligatoire à l’intérieur pour tous, à partir de six ans. « Les enfants en avaient marre, continue Madame Chelali. Ma fille se faisait disputer, car elle portait sous le nez par moments. »
« Je préfère qu’ils le portent par précaution », affirme de son côté une autre maman, sceptique face à cette nouvelle mesure. Avec ses trois enfants, ils portent tous le masque à la sortie de l’école. Sa fille aînée, élève en CM2 est quant à elle plus emballée par la fin du port du masque, mais reste tout de même prudente. « J’ai envie de le garder, mais d’un autre côté, je n’ai pas envie le garder. Je préfère l’avoir pour ne pas attraper le virus, mais c’est gênant quand même. Quand on joue, c’est embêtant et des moments quand je le baisse ça me fait mal derrière le cou », avoue-t-elle.
L’autre grand changement pour les parents et les enseignants, c’est la fin de l’attestation sur l’honneur pour le retour en classe des enfants. Désormais, si un élève est cas contact, les parents n’auront plus à rédiger l’attestation qui confirme qu’ils ont bien testé leur enfant trois fois comme le protocole le demandait. Les élèves cas contacts n’auront plus qu’à faire un seul test, deux jours après la détection d’un cas positif au Covid. Un soulagement pour Madame Chelali, mais aussi pour le corps enseignant : « Même la maîtresse nous disait qu’elle avait marre des tests et des attestations ».
Levée des restrictions
Dans le Rhône, le taux d’incidence continue sa décrue et affiche 431 cas pour 100 000 habitants alors que la moyenne nationale est de 646 pour 100 000.
Face à la baisse du nombre de cas, depuis lundi 28 février, de nombreuses restrictions, sont arrivées à échéance. Désormais, le port du masque n’est plus obligatoire dans les lieux soumis au pass vaccinal comme dans les cinémas, les théâtres, les restaurants, les cafés, les bars ou les salles de sport. Cependant, il pourra le redevenir sur une décision du préfet du département, si « les circonstances le justifient ».
Le protocole à suivre lorsqu’on est cas contact et vacciné a lui aussi évolué. Un seul test est désormais nécessaire (au lieu de trois auparavant), et ce, deux jours après avoir été déclaré cas contact.