Émeric Goin, Vénissian de 25 ans, maître-nageur et entraîneur de plongée à Lyon Vaise, a atteint la finale de Ninja Warrior. Un événement qui devrait rassembler trois à quatre millions de téléspectateurs ce vendredi 11 février sur TF1.
Le 11 février, aux alentours de 21 heures, un Vénissian sera à l’honneur sur TF1. Émeric Goin a en effet participé à l’émission Ninja Warrior, dans laquelle les concurrents tentent de surmonter un parcours d’obstacles réputés infranchissables. Maître-nageur et entraîneur de plongée de profession, le jeune homme de 25 ans s’est même qualifié pour la finale du show.
Petit retour dans le temps avant cet ultime épisode de l’adaptation tricolore d’un jeu télévisé japonais, Sasuke Ninja Warrior. C’est en accompagnant Robin Georges, un ami plongeur suisse, à une séance de qualification cannoise pour l’édition 2020 de l’émission, qu’un casteur repère Émeric. Il se rend alors à Paris pour des tests de sélection en prévision de Ninja Warrior 2022. En mai, il passe sans encombre la première étape et se qualifie pour les phases finales. « J’ai découvert une salle de sport à Villeurbanne proposant des ateliers analogues à ceux de Ninja, raconte-t-il. J’ai pu m’améliorer grâce aux conseils de Jérémy Motts, le gérant. J’ai fait un gros travail sur mes points faibles, comme le gripp (la résistance dans les bras, essentielle en escalade, ndlr), pour avoir toutes mes chances. »
S’il a travaillé dur pour participer à l’émission, Émeric Goin est loin d’être un sportif amateur. Il baigne depuis tout petit dans le goût de l’effort. Sa famille réside à deux longueurs du centre nautique intercommunal. Son père, Jean-Yves, décédé en 1998, était entraîneur de plongeon et chef de bassin à Vénissieux. L’un de ses grands frères est encore maître-nageur sauveteur à Lyon. Et lui, donc, occupe une double fonction à Lyon Vaise. « J’avais deux ans quand mon père s’est éteint. Cette passion de l’eau, ça doit être dans les gènes. »
Un vrai casse-cou
Mais à la différence de ses deux modèles — son père et son frère —, Émeric est également un casse-cou. Ce qui peut être utile pour une émission comme Ninja Warrior, dans laquelle il faut sauter de plateforme en plateforme, grimper, se balancer, courir, éviter des obstacles…
Le Vénissian est passé par le bassin du CNI dès la catégorie « bébés nageurs », mais aussi par (presque) tous les sports, comme le basket et la natation. Il est aussi devenu un mordu de gymnastique, et plus particulièrement de trampoline : « J’en ai fait pendant quelques années à la Convention gymnique, à la lisière de Vénissieux, mais également au collège La Xavière », se souvient-il. Son cursus scolaire, lui, le mènera à un bac S, puis à l’Ufraps, fac de sport bien évidemment.
Ninja Warrior est une émission qui offre à ses concurrents une bonne dose d’adrénaline. Ça tombe bien, c’est ce qu’a toujours cherché Émeric. « Dans les piscines, ado, j’ai découvert le plongeon. Moi le dingue des acrobaties, j’étais sur mon petit nuage. »
Passion pour le sport, souplesse, endurance, goût pour le risque et l’adrénaline, Émeric semblait taillé pour participer à Ninja Warrior. A-t-il remporté la finale déjà enregistrée ? Il refuse de le dire, mais donne rendez-vous ce vendredi sur TF1. En plus de sa famille et de ses amis, trois à quatre millions de téléspectateurs sont attendus.