Du 4 au 12 février, le festival revient en présentiel avec une série de concerts, d’ateliers et d’événements hors les murs ouverts à tous. Et un nouveau directeur, Martin Bouveresse.
Sitôt arrivé à la direction de l’école de musique Jean-Wiener — depuis le 24 novembre —, Martin Bouveresse se retrouve plongé dans l’effervescence des Musicianes, festival emblématique de l’établissement. La 14e édition de la manifestation se tiendra du 4 au 12 février à l’école, à la salle Érik-Satie et invitée hors les murs au cinéma Gérard-Philipe, à l’Espace Pandora et au centre d’art Madeleine-Lambert.
Codirecteur de l’école de musique de Saint-Fons, Martin Bouveresse avait plusieurs fois travaillé et réfléchi avec Florent Vernay, précédent directeur de la structure vénissiane, sur des projets communs et sur l’intercommunalité.
« Je suis aussi musicien polyinstrumentiste, précise le nouveau directeur, originaire de Chambéry. J’ai pratiqué à l’origine la trompette, puis l’accordéon et, à présent, plutôt la contrebasse. J’ai gardé une activité musicale artistique non-professionnelle avec le groupe Ola Kala. Nous jouons de la musique des Balkans, du jazz… Et je compose aussi. »
Martin Bouveresse reprend le programme mis en place par Florent Vernay et l’équipe d’enseignants de « cette école en bonne marche ». Pour les Musicianes, bien que n’étant pas à l’abri des changements de règlementations, il espère « la possibilité de passer entre les gouttes et d’organiser des concerts sans jauge ».
Musique live et en projection
Cette année, la thématique des Musicianes repose donc sur l’émotion, « les liens entre la perception sonore et les ressentis ». Tout commencera, le 4 février, par un concert réservé aux scolaires, Le Sourire de Pacha, porté par Stéphane Lambert. Le soir, à 19 heures, l’Espace Pandora accueillera le premier moment musical mis en place par Philippe Cousin, enseignant de piano, avec des lectures de Judith Wiart sur des musiques de Gabriel Fauré ou Astor Piazzola jouées par les élèves.
Le 5 février à 18h30 à la salle Érik-Satie, The Bagatelles (un groupe porté par Aymeric Sache, prof de saxo, et nombre de ses collègues) rendent hommage au compositeur John Zorn. Le 7 février, on s’immergera dans l’univers de la plasticienne Céline Cléron au centre d’art Madeleine-Lambert, avec des poésies mises en musique dans l’exposition (à 19 heures). Avant de se laisser séduire par le documentaire de Charlotte Gainsbourg sur sa mère, Jane Birkin, à 20 heures au cinéma Gérard-Philipe. Le lendemain, à 19 heures, toujours à Gérard-Philipe, la projection du West Side Story de Spielberg créera d’autres émotions.
Le concert suivant, Saturne en automne, célèbrera la guitare en deux parties. D’abord le 9 février à 19 heures avec un concert déambulatoire dans l’école. Puis, le lendemain à 20 heures à la salle Érik-Satie, avec une prestation qui réunira Maël Salètes, Ludovic Legrand et un ensemble de guitares autour des morceaux de John Dowland. Ce compositeur anglais de la fin du XVIe siècle sera revisité dans des esthétiques plus modernes. « Un projet atypique, commente le directeur, suggéré par Maël et Ludovic et porté par des profs et élèves. » Au programme du dernier concert (11 février, 20 heures à Satie), Candela negra mettra la musique cubaine à l’honneur, avec clarinettes et percussions. Et dernier moment musical également le 12 février à 11h30 à l’école de musique, avec la mise en musique d’un film d’animation par Pizz & C°.
De nombreux ateliers de pratique et découverte seront ouverts à tous : musicothérapie, découverte du oud et conférence (5 février), écoute, circle songs et « La clave dans la musique afro-cubaine » (5 et 9 février), photomaton sonore, atelier cobra ou quizz musical (9 février).
Des capsules vidéos seront proposées sur le site de la Ville et sa chaîne YouTube du 1er au 4 février.
Derniers commentaires