« Sembat se bat, Sembat se lève pour ses élèves ! », « Pour Marc Seguin, tu donneras plus de moyens »… Tels sont les slogans que l’on pouvait lire sur les pancartes brandies par les enseignants aux portes de la cité scolaire Sembat-Seguin ce vendredi 21 janvier à la mi-journée.
Une nouvelle fois, les enseignants de la cité scolaire Marcel-Sembat se sont rassemblés pour dénoncer un manque de moyens, responsable de conditions d’enseignement difficiles. L’inquiétude est, en effet, forte pour ces professionnels de l’éducation, mobilisés avant que ne soit attribuée la Dotation horaire globale (DHG) – qui permet aux établissements de fonctionner.
« Il faut se mobiliser avant, car lorsqu’elle sera allouée à notre établissement, il est très difficile de revenir en arrière, explique Patrick Samzun (Sud Éducation). La DHG sera fixée avant le 10 février. D’où notre rassemblement aujourd’hui. »
« Nous alertons depuis des mois sur la dégradation des conditions de travail et du climat scolaire, précise l’intersyndicale CGT, SUD, SNES du lycée Marc-Seguin. Nous redoutons la dotation en heures d’enseignement pour la rentrée 2022. Elle serait loin du compte. Au lycée professionnel la dégradation se poursuit avec des effectifs en augmentation ».
Par ailleurs, on se souvient qu’en décembre dernier les enseignants avaient lancé un mouvement de grève reconductible pour dénoncer le climat scolaire, notamment à cause de différents incidents qui ont eu lieu au sein de la cité scolaire. Début janvier, une équipe mobile de sécurité a été envoyée pour une semaine à Sembat-Seguin par l’académie. « Ils sont venus établir un diagnostic. Pour l’instant nous n’avons aucune nouvelle », regrettent les enseignants.
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