Créée en juin 2014, la brigade d’Agents de surveillance des voies publiques (ASVP) se renforce, en passant à 12 agents sur le terrain.
La Ville de Vénissieux renforce sa brigade d’ASVP (Agents de surveillance des voies publiques). Créée en 2014 avec quatre agents, elle en compte actuellement huit. « L’équipe sera très prochainement rejointe par deux nouvelles recrues, indique-t-on à l’Hôtel de ville. Les deux derniers postes sont en cours de recrutement. » Soit un total de 12 agents assermentés.
Pour la Ville de Vénissieux, il s’agit de répondre à deux objectifs du mandat : mieux prévenir et lutter contre les infractions dans l’espace public (stationnements, incivilités, visibilité dans les squares et parcs…) d’une part, et renforcer le contrôle et la prévention de l’environnement en multipliant le nombre d’agents assermentés pouvant verbaliser les infractions.
« Cette nouvelle organisation permettra à la police municipale de se concentrer sur son cœur de mission et de répondre aux objectifs définis en partenariat avec la préfecture, la justice et la police nationale, précise-t-on en mairie. Elle s’insère donc dans la stratégie globale de tranquillité et de sécurité publiques, en complémentarité des autres actions. La récente signature avec le tribunal judiciaire de Lyon du protocole liée à la mise en place d’une politique pénale territoriale de proximité, en témoigne. »
Rappelons que les ASVP — dotés de deux véhicules et, depuis peu, de trois VTT électriques — interviennent dans le champ des manquements aux règles de la vie en société et au partage de l’espace public (nuisances, bruits de voisinage, occupations de voie publique, signalements de véhicules épaves, dépôts d’ordures sauvages, …) tout en développant des missions de proximité auprès des habitants. Ils font notamment de la prévention aux abords des écoles, lors des manifestations, à l’occasion des animations scolaires, des mariages, sur les marchés… De plus, ils appliquent la réglementation liée aux parcs et jardins.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.