Les espoirs vénissians n’ont pu atteindre les 16e de finale de la coupe Gambardella, l’équivalent de la coupe de France. Ils ont été battus au stade Laurent-Gérin par Montpellier, sur le même score que les seniors (3-0) face à Créteil il y a trois semaines.
Se focaliser sur le seul score (sévère) serait réducteur pour des Vénissians qui ont connu leur instant de doute et de baisse d’attention, mais également des temps forts face à une équipe montpelliéraine évoluant au niveau national. D’abord dominés et justement surpris par la réussite de N’Diaye, les Vénissians ont le culot et la détermination de se faire violence pour finir la première période en trombe à l’image de Semiz et Ahamada. À l’heure de jeu, ce dernier échouait sur un penalty qu’il avait subtilement provoqué… Échec qui avait le don de sortir Montpellier de sa coquille.
Les Héraultais, s’appuyant sur une meilleure condition physique, évitaient tout suspense et l’indécise épreuve des penaltys (pas de prolongations à ce stade de la compétition) en inscrivant deux autres buts en fin de match. « Il ne faut pas se retrancher sur le penalty non converti en but qui nous aurait permis d’égaliser, s’est expliqué Chek Samaté, l’entraîneur du VFC. On aurait surtout dû atteindre la mi-temps sur un score de parité qui aurait pu faire douter Montpellier. Bien évidemment, moins armés sur le plan physique, on a baissé en de rythme en fin de partie. C’est la coupe, avec ses moments forts, ses doutes et ses joies.»
So homologue montpelliérain, Michel Rodriguez, a rendu un bel hommage à Vénissieux « belle équipe, très bon gardien »), mais cela ne suffira pas à estomper quelques légitimes regrets.
Vénissieux FC : Morin, Habhoub (Birani (90e), Chargui (cap), Kanniah, Roybier, Gaultier, Mebarki (Droussi 86e), Bouhadid (Begoug 88e), Sanches Robalo, Semiz Erdem, Ahamada – entraîneur Check Samaté
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