À mi-saison de son championnat de Nationale 2, le VHB est invaincu et solide leader. Pour l’entraîneur Olivier Odisio, l’amalgame entre les joueurs expérimentés et les jeunes explique cette réussite.
Onze matches, onze victoires, trois points d’avance sur Grenoble, votre dauphin, et cinq sur Saint-Étienne, 3e. Difficile de faire mieux…
– Bien sûr, mais tout ne fut pas aussi simple. Face à Saint-Étienne, on a été menés 7 buts à 1 avant de l’emporter 26-23… Grenoble nous a menés la vie dure jusqu’au bout. On remarquera qu’il s’agit de victoires obtenues à l’extérieur face à des prétendants à l’accession.
Comment expliquer une telle domination, à la limite de l’insolence ?
– D’aucuns diront que le recrutement a été cohérent, mais ce serait réducteur. On ne nie pas l’importance des anciens pros que sont Thevenot, N’Diaye ou Gaspari. Mais c’est davantage l’amalgame avec les jeunes qui peut expliquer une telle réussite et une évidente efficacité. Nos jeunes font tout pour se mettre au niveau des aînés. Et le groupe vit bien.
Vous avez rencontré toutes les équipes, vous avez pris le meilleur sur les plus sérieux prétendants à l’accession (Grenoble et Saint-Étienne), qui plus est, chez eux… Qui peut vous arrêter ou vous faire tomber ?
– On n’est pas à l’abri d’un fléchissement, ou même de blessures. Si la colonne vertébrale de l’équipe (gardien, pivot, défenseur) est absente, comment allons-nous réagir ? Difficile de le savoir, même si je sais qu’on est capable de s’adapter. Notre principal ennemi ? Nous-mêmes.
Tout paraît si facile…
– Et pourtant. Il y en a eu travail, et il y en a encore. Et la pression, je la ressens. Je ne perds pas de vue qu’on n’oublie pas notre équipe réserve qui joue en Nationale 3 et dont l’objectif reste le maintien. Après avoir été bousculée, elle a réussi à équilibrer le nombre de défaites et de victoires…
Et maintenant ?
Repos total à partir du 19 décembre. Retour sur les parquets, début janvier. L’accession reste notre objectif, le tire de champion de Nationale 2 également.
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