La Ville, en lien avec les Délégués départementaux de l’Éducation nationale (DDEN), célébrait le 9 décembre la Journée de la laïcité. Plus de 400 élèves y ont été associés.
La Ville, en lien avec les Délégués départementaux de l’Éducation nationale (DDEN), célébrait le 9 décembre la Journée de la laïcité. Plus de 400 élèves y ont été associés.
« Tout le monde a le droit de ne pas croire ou de croire « , « Les élèves doivent pouvoir parler librement tout en respectant des règles », « Nous sommes tous différents mais égaux ». Les élèves des écoles du Centre et Anatole-France avaient bien travaillé leur sujet avant de prendre publiquement la parole, le 9 décembre, à la médiathèque, à l’occasion de la Journée de la laïcité. Face à eux, une assistance des plus officielles : le maire accompagné de plusieurs élus, des responsables de l’Éducation nationale, ainsi que les Délégués départementaux de l’Éducation nationale (DDEN) au grand complet.
En amont, 416 écoliers répartis dans 21 classes, ainsi que les élus du Conseil municipal d’enfants (CME) se sont approprié les articles de la charte de la laïcité en les reformulant, et en les illustrant sous forme de calendrier. « Pendant deux ans, précise Marie-Thérèse Persch, présidente des Délégués départementaux de l’Éducation nationale (DDEN), nos projets ont été axés sur l’égalité filles-garçons. Ce principe est de plus en plus bafoué. De nombreux pays dans le monde ont décidé que les femmes n’avaient pas les mêmes droits que les hommes. »
S’adressant aux enfants, Michèle Picard, rappelait l’article 1 de la Constitution. Lequel stipule que « La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. » Le maire rappelait également aux enfants que la laïcité est un principe qui protège : « La laïcité n’est pas une religion de l’anti-religion, pas plus qu’elle ne signifie une société sans religion. C’est un instrument de concorde, pas de discorde, qui garantit à chacun le libre exercice des cultes et la liberté de conscience dans le respect de l’ordre public. » La date que notre pays a retenue depuis 2011 pour célébrer la Journée de la laïcité a été fixée en référence au vote de la loi de séparation de l’Église et de l’État, adoptée le 9 décembre 1905 à l’initiative du député républicain-socialiste Aristide Briand.
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