Vénissieux devient territoire « sans perturbateur endocrinien »
Avec la Métropole et 14 autres communes de l’agglomération, Vénissieux a signé ce 8 décembre la charte villes et territoires « sans perturbateur endocrinien ».
Avec la Métropole et 14 autres communes de l’agglomération, Vénissieux a signé ce 8 décembre la charte villes et territoires « sans perturbateur endocrinien ».
Bruno Bernard et les maires signataires
Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, a signé ce mercredi 8 décembre, aux côtés d’une quinzaine de communes de l’agglomération (*) dont Vénissieux, la charte des villes et territoires « sans perturbateur endocrinien ». Il s’agit d’une nouvelle étape dans le développement du Réseau environnement santé qui compte déjà quatre régions, quatre départements et 200 communes.
Les perturbateurs endocriniens se trouvent aussi bien dans les produits de soin corporel, les emballages, les aliments, que dans les meubles et les matériaux de construction. La signature de cette charte, à grande échelle, constitue un enjeu sanitaire et environnemental de première importance. L’Organisation mondiale de la santé et le programme des Nations Unies pour l’environnement considèrent les perturbateurs endocriniens comme une menace mondiale à laquelle il faut apporter une solution.
« Je suis heureux que tant de maires se soient joints à la Métropole de Lyon dans la signature de cette charte, s’est félicité Bruno Bernard. Cette signature conjointe donne de la cohérence à nos actions dans ce domaine, qui ont pour but de protéger les habitantes et les habitants, notamment les plus vulnérables, des effets délétères liés aux perturbateurs endocriniens. Nos engagements s’inscrivent dans la continuité des actions déjà commencées, et, mettre en œuvre une stratégie commune permettra d’autant plus d’atteindre progressivement, et rapidement, les objectifs fixés. »
Michèle Picard à la signature
En signant cette charte, les communes s’engagent à restreindre l’usage des pesticides, réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans l’alimentation, favoriser l’information de la population et des professionnels de santé, mettre en place des critères d’éco-conditionnalité, et informer tous les ans les habitantes et habitants de l’avancement des engagements pris.
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