Jeudi 4 novembre, la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement, Sarah El Haïry, a rendu visite aux candidats du Bafa et du Bafd au collège Elsa-Triolet.
C’était une visite surprise, dans une ambiance très détendue. Ce jeudi 4 novembre, Sarah El Haïry, secrétaire d’État en charge de la Jeunesse et de l’Engagement a fait un arrêt au collège vénissian Elsa-Triolet.
Venue rencontrer des candidats au Bafa (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) de la Fédération Léo-Lagrange, elle en a profité pour participer à un atelier, organisé pour les jeunes en formation Bafa ou Bafd (brevet d’aptitude aux fonctions de directeur). Un temps d’échange entre les élèves, la secrétaire d’État et le maire de Vénissieux, Michèle Picard.
Les candidats ont profité de cet instant informel pour poser quelques questions à Sarah El Haïry, notamment sur les financements pour le Bafa. Ce diplôme, qui peut coûter entre 800 et 900 euros, n’est en effet pas à la portée de tous.
Rebooster les métiers de l’animation
En effet, si la secrétaire d’État a récemment annoncé la mise en place d’une aide exceptionnelle de 200 euros pour 20 000 jeunes souhaitant passer le Bafa, cette aide reste insuffisante pour certains jeunes. « J’en parle avec des jeunes du quartier, mais pour eux, ce n’est pas suffisant, ils n’ont pas l’argent pour payer le reste de la formation », l’a ainsi interpellée une candidate.
« Beaucoup d’aides sont disponibles un peu partout, a répondu Sarah El Haïry. Sur le site, 1 jeune 1 solution, vous pouvez retrouver toutes les aides en fonction de votre profil, des aides nationales et on travaille aussi pour inclure les aides locales. »
Sarah El Haïry a, enfin, affirmé son envie de « revaloriser ces métiers ». « En moins de huit ans, nous avons perdu près de 10 000 jeunes dans l’animation, nous allons avoir environ 50 000 missions d’encadrement l’année prochaine, il y a une urgence à trouver. Nous ne pouvons pas empêcher des jeunes de partir en vacances par manque d’animateurs. »
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