Les footballeurs de Vénissieux FC se déplacent dimanche à Villeurbanne, pour affronter l’ASVEL, équipe de district
On le sait, la coupe de France est l’épreuve qui permet les plus grosses surprises, attise les plus belles convoitises et rend parfois possible l’impossible. On ne reviendra pas sur l’incroyable parcours des Vénissians, il y a huit ans, qui encore floqués du maillot « AS Minguettes » avaient tenu la dragée haute à Nancy, en 8e de finale de la coupe de France… au Matmut Stadium de Vénissieux.
Devenu Vénissieux Football Club, le club désormais dirigée par Jean-Pierre Chaix n’en est qu’au stade du 6e tour, avec l’entrée des clubs de National 1. Dimanche, à 15 heures, sur la pelouse du stade Ahmed-Mokrane de Villeurbanne, le club vénissian installé en Régionale 1, l’antichambre de la Nationale 3, aura la faveur des pronostics face à une équipe villeurbannaise qui joue en District 1, soit trois niveaux en dessous du leur, et qui a disposé de Crolles Bernin, une équipe iséroise de même catégorie. Mais Dame coupe a ses raisons que la logique ignore. Certes, VFC est conquérant voire séduisant depuis quelques semaines, les derniers succès obtenus face à Annemasse en coupe (6-2), puis en championnat face à Clermont (4-0) en témoignent. Mais la coupe de France balaie pronostics du jour et logiques de circonstance.
Habitués des rencontres de ce type, les entraîneurs du VFC vont insister sur la notion de respect de l’adversaire, et prendre en compte les conditions extérieures – la pelouse du stade Mokrane ne ressemble en rien à celle de Laurent-Gérin ou d’Auguste-Delaune…
En cas de succès, Vénissieux attendrait non sans excitation le prochain tirage au sort qui verra l’entrée en lice des équipes de Ligue 2 pour des matches programmés les 13 novembre.
Dimanche 31 octobre, ASVEL – Vénissieux FC au stade Ahmed-Mokrane, au 40, rue Jules-Guesde, Villeurbanne
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