Les habitants se sont retrouvés en nombre le 21 octobre au groupe scolaire Louis-Pasteur, à l’occasion de ce conseil présidé par Sophia Brikh. Les interventions ont porté essentiellement sur les problèmes liés à la circulation des poids lourds.
« Cela fait des années que nous avons des soucis avec la circulation des camions de plus de 3,5 tonnes, lance une habitante qui vit à l’angle du chemin de la Côte et de la route de Corbas. J’ai écrit à la mairie pour la première fois le 30 septembre 2016, le maire m’a répondu ; en 2020 nous avons fait une pétition. À ce jour, rien ne bouge. Quand ferez-vous quelque chose pour éviter les camions ? La circulation est insupportable, elle commence à 6 heures du matin pour finir à 22 heures. » Un habitant de la rue Parmentier ajoute : « Les camions font vibrer toute la maison. Les murs se craquellent. Nous avons l’impression d’être des laissés pour compte. »
Michèle Picard rappelle que depuis 2016, un travail a été mené. « Un courrier a été adressé à l’ensemble des entreprises du secteur et nous avions rencontré leurs dirigeants. À ces rencontres, se sont ajoutées de nombreuses verbalisations. Il y a eu un mieux. Nous allons récrire à l’ensemble des entreprises. Il n’y a que la sanction qui peut dissuader. Par ailleurs, sachez qu’il n’y a aucun quartier abandonné à Vénissieux. »
La circulation autour de l’école fait également débat : « Aux abords du groupe scolaire nous n’arrivons pas à nous garer, le temps de déposer ma fille et je prends un PV de 135 euros, se plaint cet habitant. Je demande une tolérance le temps de faire traverser nos enfants. » Ce à quoi le maire répond très directement :« Aucune tolérance, sinon on ouvre la boîte de Pandore. Nous devons travailler sur la sécurisation des abords des écoles. Nous allons augmenter le nombre d’ASVP – nous passerons de 4 à 12 –, ils circuleront à pied, à vélo, en voiture, on va recentrer certaines de leurs missions ». Pour l’adjoint en charge de la propreté, Lanouar Sghaier, d’autres solutions sont envisageables : « Chaque enfant a moins d’un km à faire pour se rendre dans son école de secteur, on n’est pas obligé de prendre sa voiture. On est en train de réfléchir entre autres à la mise en place de pedibus ».
Le conseil se terminait sur d’autres sujets : les problèmes de nettoyage rue Jean-Duclos, des rassemblements de jeunes dans certains parkings, les rodéos, la vitesse excessive route de Corbas. Pour Michèle Picard, il faut différencier délits et incivilités : « Depuis la fin du premier confinement, les incivilités empirent. Les jardiniers municipaux passent de plus en plus de temps à nettoyer les espaces verts par exemple. Concernant délits, les policiers nationaux et municipaux font un travail remarquable ».
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