Problèmes locaux (stationnement, vitesse), d’envergure métropolitaine (la concertation du T10) voire internationale (trafic de drogue) ont été au cœur des débats de l’assemblée générale du 7 octobre.
Il pouvait être content, Yannick Bustos, le président du conseil de quartier Gabriel-Péri. Ce 7 octobre, la salle de l’école où se déroulait l’assemblée générale était pleine. Son objectif ? « Mettre le quartier en projets ». Aussi invite-t-il les riverains à venir aux permanences, le troisième mercredi du mois, à 18 heures.
Et les problématiques ne manquent pas. Sitôt la parole donnée aux habitants, on dénonce des problèmes de stationnement et de vitesse rue Pierre-Degeyter. Le maire, Michèle Picard, présente Lanouar Sghaier, le nouvel adjoint à la Voirie, aux Transports, au Cadre de vie et à la Propreté, et propose une réunion autour de cette rue. Pour choisir la date, Yannick Bustos demande aux personnes intéressées de venir à la permanence le 17 novembre à 18 heures.
C’est encore des ralentisseurs réclamés pour la cité des Marronniers, des problèmes de stationnement devant l’école Gabriel-Péri, qui risquent d’empirer avec la construction d’un nouvel immeuble. Yolande Peytavin, première adjointe en charge, entre autres, du Développement de la ville, rassure : le bâtiment aura des parkings en sous-sol.
Mais plus important est, toujours aux Marronniers, le trafic de drogue. « C’est invivable », peste ce monsieur qui reconnaît que la Ville combat ce fléau mais que ce n’est, malheureusement, pas suffisant. Le maire lui répond : « Six villes, dont Vénissieux, ont signé le contrat du 24 juillet et rencontrent régulièrement le préfet, le procureur et le directeur départemental de la police. Nous mettons des dispositifs en place mais c’est compliqué. Un très gros travail s’accomplit et, pourtant, ça persiste. Nous faisons le maximum avec les moyens que nous avons. »
Beaucoup de questions encore sur les applications Clic et Toodego et sur la concertation autour du tram T10. Pour son tracé, un retraité propose la destruction des anciens bains-douches qui abritent aujourd’hui un club de karaté. Le maire s’y oppose fermement, parce qu’« il fait partie de l’histoire de la ville ».
Il est encore question de voitures-ventouses aux Marronniers et Michèle Picard précise que le bailleur, ICF, va en signaler prochainement une dizaine à enlever. On s’inquiète également à propos d’Aulagne. Le directeur de LMH Porte du sud, Abdel Boulaouinat, annonce la construction de 70 logements locatifs au printemps 2022 et la réhabilitation de trois allées. Quant à la résidence Gustave-Courbet, à propos de laquelle une question est aussi posée, il n’existe pour l’instant « aucun projet arrêté ».