Après plusieurs mois de travaux, la place Ennemond-Romand, au Moulin-à-Vent, a officiellement été inaugurée ce mercredi par Michèle Picard, maire de Vénissieux et Béatrice Vessiller, vice-présidente de la Métropole en charge de l’urbanisme.
Elle a fait peau neuve. La place Ennemond-Romand, a été inaugurée ce mercredi par le maire de Vénissieux, Michèle Picard et la vice-présidente de la Métropole en charge de l’urbanisme, Béatrice Vessiller. Celle que l’on a surnommée pendant longtemps, la place des Sauterelles a donc eu le droit à « un second souffle et une cure de jouvence » comme l’a déclaré Michèle Picard.
Ce réaménagement s’est fait en dialogue avec les habitants du quartier afin de prendre en considération les besoins des Vénissians et surtout répondre aux usages coutumiers. On peut donc retrouver l’espace pour les boulistes, deux aires de jeux pour les enfants, un emplacement pour le marché, et même une petite piste bosselée pour les skateurs ou cyclistes aventureux.
La Métropole et la Ville ont souhaité offrir un espace qui permettrait de « retisser le lien social et le lien intergénérationnel » a précisé le maire de Vénissieux, un objectif qui va devenir un enjeu essentiel des villes de demain.
Cet espace de plus de quatre hectares a aussi été pensé dans le but de lutter contre les îlots de chaleur. 78 nouveaux arbres ont été plantés, en plus des 72 platanes déjà présents sur la place. Près de 1 500 m2 de plantations en couvre-sols et en noues paysagères ont aussi été installés ainsi que 1 300 m2 de plantations arbustives et 4 200 m2 de prairie fleuries.
La vice-présidente de la Métropole, Béatrice Vessiller, s’est réjouie de cette « belle réalisation », soulignant qu’ » il est important que les villes s’adaptent aux changements climatiques notamment en végétalisant des espaces publics».
Pour cette rénovation totale de la place, la Métropole a investi 4,5 millions d’euros et la ville de Vénissieux a participé à hauteur de 600 000 euros.
Une place ancrée dans l’histoire vénissiane
« Une place, c‘est là où tout converge, et d’où tout repart, comme une pièce de vie à l’intérieur de la ville. (…) Elle devient centrale, pas simplement dans la géographie de son quartier, mais dans l’imaginaire collectif d’une ville. Et à vrai dire, la place Ennemond-Romand porte en elle, et véhicule en nous, un sacré morceau d’histoire« , a rappelé Michèle Picard.
Et pour cause, la place aux Sauterelles a longtemps été une cité d’urgence où l’on pouvait retrouver des abris pour les populations touchées pendant la Seconde Guerre mondiale ou pour des familles en attente de logement social. Jusqu’à 1974, ces habitations ont été présentes sur la place avant que ses usages ne changent pour devenir la place que l’on connaît aujourd’hui.