Pour la première fois depuis deux ans, les étudiants ont effectué, début septembre, une rentrée presque normale. De jeunes Vénissians témoignent.
Une rentrée « la plus normale possible« . C’était le souhait de la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Duval. Après deux années marquées par des alternances de cours, entre présentiel et distanciel, les étudiants ont, de fait, enfin pu retrouver les bancs de l’université.
Plus de cours à distance, pas de jauge ou de distanciation physique, et une rentrée 100 % en présentiel ? Un « soulagement » pour Samy, qui habite au Moulin-à-Vent et est étudiant en deuxième année de psychologie à Lyon 2. « La première année n’a pas été facile, j’étais assez seul, j’ai eu des difficultés à rencontrer les autres étudiants, raconte-t-il. On avait des groupes sur Facebook, mais on s’est peu vu. Puis pour suivre les cours, c’était très compliqué. L
à, de revoir du monde, voir les professeurs, ça change tout. »
Le port du masque reste tout de même obligatoire dans les salles de classe et les amphithéâtres, en plus des consignes d’aération et de nettoyage régulier des locaux. Dans la classe de Sohane, 18 ans, des groupes ont été faits. Elle vient d’entrer en BTS profession immobilière au lycée Ampère, à Lyon. « Nous sommes 28 élèves dans la classe et les professeurs privilégient les demi-groupes, mais ça me change du lycée. Au moins, la classe est entière, nous ne sommes plus en demi-jauge. »
Sohane et Samy sont tous deux vaccinés. Et d’après le gouvernement, 80 % des étudiants ont déjà reçu au moins une dose en France. Si le pass sanitaire n’est pas nécessaire pour entrer dans l’établissement scolaire ou à l’université, il l’est en ce qui concerne… les soirées étudiantes, une mesure « rassurante » pour Samy.
Rappelons, à ce sujet, que si une personne de la classe est testée positive au Covid-19, les étudiants vaccinés pourront continuer à aller en cours. Ce ne sera pas le cas des cas contact non-vaccinés et des personnes contaminées. Lesquels devront alors suivre leurs cours à distance pendant sept jours.