Les bénévoles de la Bergerie urbaine se sont rendus au Jardin de l’envol afin d’initier les petits, comme les plus grands, aux métiers de la laine. À la fin de la journée, tous les participants ont pu repartir avec leur création.
Clara, bénévole à la Bergerie urbaine, explique aux jeunes les différentes étapes de création de la journée.
Trier, laver, carder puis modeler la laine. Samedi 11 septembre, la Bergerie urbaine a organisé une initiation autour du travail de cette matière au Jardin de l’envol.
Toute la journée, une dizaine d’enfants se sont retrouvés pour participer à l’atelier. Comme Zayneb, 9 ans et demi, et très pressée de débuter. « C’est trop bien, j’ai pu caresser les moutons ! On va maintenant trier la laine, enlever les saletés pour que ça ne pique pas. Pour cela, on prend un morceau de laine, on l’aère puis on va le laver. »
Les participants s’occupent d’abord de nettoyer la laine afin de pouvoir la carder.
Tous les participants se sont minutieusement attelés à la tâche afin de repartir avec leur petit souvenir. « On va les carder pour en faire des petits agneaux« , nous explique Zayneb. La jeune fille sait déjà où elle va l’exposer : « Au-dessus de [mon] lit. »
Les bénévoles de la Bergerie urbaine sont aussi là pour montrer à quel point la laine peut être utile dans notre quotidien. « On peut en faire de l’isolation ou la feutrer afin de faire des objets comme des chapeaux, des manteaux, etc, explique Clara, une bénévole. Ou alors la peigner pour créer des fils de laine et tisser des tapis, des couvertures. On peut également tricoter et faire des vêtements. »
Encore plus étonnant, l’association a récemment découvert que l’on peut aussi faire de l’encre de couleur bronze avec de la laine de mouton, « en la faisant brûler et en la mélangeant avec de l’eau« .
Pour l’association, le plus important reste de faire prendre conscience de la tâche que représente le travail de la laine. « Le nettoyage, par exemple, une machine ne peut pas le faire, atteste Clara. Ça demande beaucoup de petites mains et du temps. C’est un savoir-faire. »
Prochain rendez-vous, le 28 octobre au Jardin de l’envol pour s’initier aux métiers de la laine et rencontrer les moutons.
Apprentie au jardin de l'Envol, Fanette Chambon a présenté un mémoire sur l'adaptation au changement climatique. Une jeune femme multi-engagée, épanouie et convaincante.