Avec six salles d’activités et une capacité d’accueil de 160 à 170 enfants, la Maison de l’enfance Max-Barel ouvrira ses portes en 2023. À proximité directe de l’école et de la crèche.
Comme une pièce de puzzle posée entre la Halle à grains et la crèche Pain d’Épices. C’est ce à quoi ressemblera la future Maison de l’enfance Max-Barel, qui intéressera également les quartiers Charréard, Pasteur et Monery, et ouvrira ses portes en 2023.
Le maire de Vénissieux, Michèle Picard, la première adjointe, Yolande Peytavin, l’élue à l’Enfance, Véronique Forestier et l’élu au Patrimoine, Idir Boumertit, ainsi que Cécile Dindar, secrétaire générale de la préfecture du Rhône, avec l’assistance de deux jeunes du Conseil municipal d’enfants, ont ensemble posé symboliquement la première pierre, vendredi 10 septembre, lançant officiellement le début des travaux.
« Cette première pierre, que l’on pose aujourd’hui, revêt trois dimensions, soulignait Michèle Picard. Elle est un moment fort et un engagement du plan de mandat 2020-2026, elle marque la naissance prochaine d’une nouvelle Maison de l’enfance à Vénissieux, la 11e du nom, et elle préfigure, par son lieu de construction, un véritable pôle d’activités. »
En effet, installée à proximité de l’école Max-Barel, de la crèche Pain d’Épices et de la Halle à grains, ce nouvel équipement a pour but de faire circuler les enfants d’un espace à l’autre, en toute simplicité. « Nous avons créé un cheminement piéton permettant de traverser la parcelle. Les enfants pourront donc naviguer en toute sécurité entre l’école, la crèche, la Maison de l’enfance et la Halle à grains« , ajoutait Denis Guillet, architecte à la direction du Patrimoine de la Ville de Vénissieux.
« On dit que certains projets sont bien nés, la nouvelle Maison de l’enfance en est l’illustration, au centre de l’éveil, de l’émancipation et de l’éducation« , observait encore le maire.
Une maison pensée pour les enfants
Ce nouvel édifice sera formé de blocs carrés et arrondis, assemblés pour constituer un bâtiment original et haut en couleurs, au plus grand bonheur des enfants. « Il y a beaucoup de couleurs, on ne voit pas souvent des bâtiments comme ça, il va être très beau, j’ai hâte de le découvrir !« , témoignait Nora, dix ans et élue à l’Environnement au Conseil municipal des enfants.
Avec ses six salles d’activités, la structure prévoit d’accueillir 160 à 170 enfants, de six à douze ans. Cet établissement entend permettre « l’accompagnement de l’enfant dans ses modes d’apprentissage, dans la découverte de soi et du monde qui l’entoure, dans son cheminement vers sa propre émancipation« .
La surface étant d’une superficie de 850m2, à la demande des animateurs, la Ville a « économisé le terrain afin de disposer d’un maximum d’espaces extérieurs« , précisait encore Denis Guillet. Sur les deux cours, une sera dotée d’arbres et de brumisateurs, et le toit sera végétalisé. « Nous allons donner au bâtiment un aspect de cabane, il sera entouré d’arbres. La façade sera agrémentée de clins d’œil aux héros de la jeunesse comme Bob l’Éponge, la cage d’escalier aura un aspect de château fort« , détaille l’architecte.
3,8 millions d’euros d’investissement
Pour permettre la réalisation des travaux, une enveloppe de 3,8 millions d’euros est prévue. L’État a participé aux coûts en accordant une dotation de 1,3 million d’euros au titre de la Politique de la ville. « L’État a voulu tenir sa place pour concrétiser l’ambition partagée, atteste Cécile Dindar. (…) C’est un effort financier important qui se justifie pleinement puisqu’il s’agit de contribuer à donner la possibilité aux enfants de se construire dans un environnement bienveillant et épanouissant. »