Mi-juin, sous l’effet des fortes chaleurs, la région de Lyon a connu son premier pic de pollution estival. Cet événement étant appelé à se répéter dans les semaines qui arrivent, que prévoit la Métropole pour lutter contre la pollution et ses effets sur la santé ?
Plusieurs niveaux d’alerte sont prévus. Le niveau N1, déclenché en juin, prévoit la mise en place de la circulation différenciée (en fonction des vignettes Crit’Air des véhicules), l’abaissement temporaire de la vitesse de 20 km/h sur tous les axes routiers où la vitesse limite autorisée est normalement supérieure ou égale à 90 km/h — les axes dont la vitesse autorisée est égale à 80 km/h sont eux limités à 70 km/h —, et des mesures d’accompagnement. Ces dernières concernent les réseaux TCL (tickets TCL Tick’Air à prix réduit) et Vélo’v (tickets 1 trajet pollution ou 1 jour pollution).
Le niveau d’alerte N2, prévoit en cas de pic de pollution particulièrement important, l’amplification de la circulation différenciée, avec encore moins de véhicules autorisés à circuler. Enfin, le niveau d’alerte N2 aggravé repose sur des « mesures supplémentaires », décidées avec la Préfecture.
Rappelons qu’en 2019, la Métropole avait connu 42 jours d’épisodes de pollution. En 2020, une année pourtant marquée par plusieurs mois de confinement, c’était à peine moins…