Ce 25 mars, plus de 50% des enseignants du lycée d’enseignement général et technologique Marcel-Sembat étaient en grève. L’objet de leur colère ? Le manque de moyens pour la rentrée prochaine.
Ce jeudi, plus de la moitié des enseignants du lycée Marcel-Sembat, à Vénissieux, étaient en grève. Ils demandaient en effet plus de moyens pour la rentrée prochaine.
« Nous accueillons une population scolaire qui, en grande partie, souffre d’un déficit de compétences scolaires et socio-comportementales, et cette difficulté s’accroît davantage depuis la pandémie, précise Patrick Samzun, enseignant. Nous avons déjà demandé une enveloppe supplémentaire de 40 heures postes, ainsi que des moyens pour la vie scolaire. Or, le rectorat n’écoute pas nos signaux d’alerte. »
Le personnel, syndiqué (SNES, CGT, SUD) ou non, s’est rassemblé devant les grilles de l’établissement en milieu de matinée. « Non seulement nous n’avons pas assez de moyens , mais on nous fait du chantage aux effectifs, poursuit Patrick Samzun. On nous dit que si nous voulons garder des moyens de dédoublement en première et terminale, il faut accepter 35 élèves par classe en seconde. Ce qui est totalement impossible. Le choix de l’établissement a toujours été de maintenir des effectifs à 30 sur le niveau seconde afin de combler les lacunes et d’individualiser au mieux l’apprentissage, tout en maintenant sur le cycle terminal des heures à effectif réduit. » Or, les enseignants constatent déjà au quotidien les difficultés qu’entrainent les sureffectifs dans les classes, aussi bien sur le plan des apprentissages que du climat scolaire.
Compte-tenu de la pandémie, les manifestants échangeront à distance avec le rectorat sur les points soulevés. Ce sera mercredi prochain.
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