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« La pandémie ne doit pas reléguer à l’arrière-plan nos combats »

Le festival Essenti’Elles de Vénissieux s’est déroulé en version numérique, du 4 au 6 mars. « La place des femmes dans notre société (…) constitue un enjeu de civilisation », notait à cette occasion Michèle Picard, maire de Vénissieux.

Le festival Essenti’Elles de Vénissieux s’est déroulé en version numérique, du 4 au 6 mars. « La place des femmes dans notre société (…) constitue un enjeu de civilisation », notait à cette occasion Michèle Picard, maire de Vénissieux.

Les enfants des EPJ ont réalisé des courts-métrages, pour lesquels ils ont reçu des prix à l’hôtel de ville.

Crise sanitaire oblige, le festival Essenti’Elles de Vénissieux, organisé par la Ville dans le cadre de la lutte pour les droits des femmes, s’est déroulé cette année en version numérique. Ce qui ne l’a pas empêché de proposer un programme riche et fédérateur.

« La pandémie actuelle ne doit pas reléguer à l’arrière-plan les combats que notre ville a engagés depuis des années, déclarait Michèle Picard, maire de Vénissieux et vice-présidente de la Métropole de Lyon. La place des femmes dans notre société, dans notre ville, leur représentation dans l’imaginaire collectif, constituent un enjeu de civilisation. Je le dis souvent, ce combat n’est pas le combat des femmes contre les hommes, mais le combat de tous contre l’indifférence et les violences conjugales, contre les discriminations et les inégalités sociales, contre le sexisme et les disparités salariales injustifiables. »

Parmi les temps forts du festival, une table ronde, intitulée « Les femmes, moins capables que les hommes ?! ». Organisée par le CABV et Le CCAS, animée par Marie-Martine Chambard (présidente de Femmes contre les intégrismes) avec Marion Ghibaudo (Filactions) et Pauline Brelivet (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles), elle s’est intéressée aux diverses manifestations du sexisme ordinaire, notamment dans le monde professionnel.

Les EPJ ont également participé à ce festival. Les jeunes des six Équipements polyvalents jeunes de la ville ont en effet réalisé des films de poche, en relation avec des figures féminines célèbres, choisies pour renommer leurs équipements.

Ainsi, l’EPJ Parilly a raconté l’histoire d’Angela Davis, l’EPJ Pyramide celle de Marie Curie, l’EPJ Charréard celle de Wendy Renard, l’EPJ Léo-Lagrande celle de Kathrine Switzer, et l’EPJ Darnaise celle de Gisèle Alimi. Tous ont remporté un prix : le prix Engagement et coup de cœur pour Parilly, le prix du Scénario pour Pyramide, le prix de la Démarche collective pour Charréard, le prix des Acteurs et de l’image pour Léo-Lagrange, et le prix Mise en scène et montage pour Darnaise. Des récompenses remises à l’hôtel de ville par Michèle Picard, en présence de ses adjoint(e)s Yolande Peytavin, Bayrem Braïki et Nacer Khamla.

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