Mireille Rivat, qui passa toute son enfance à Vénissieux et dont le père, Albert Rivat, a laissé son nom à une salle du Théâtre de Vénissieux, reste fidèle à l’épopée guévarienne. Elle vient de tourner le clip d’une chanson qui célèbre le Che.
Originaire de Vénissieux, la chanteuse Mireille Rivat avait donné à la Fête de l’Huma, en 2017, un beau spectacle en l’honneur de Che Guevara, Lorsque s’allument les brasiers. Elle n’a pas délaissé le héros de la Révolution et propose sur YouTube un clip tourné pour Jeremy Tissier Productions sur la chanson Ay che camino — que l’on retrouve sur l’album de Mireille, Poésies rebelles – Lorsque s’allument les brasiers.
Quelle voix ! Puissante et douce à la fois, elle est chez Mireille Rivat force de persuasion. Elle nous attire, nous saisit, nous permet de basculer dans le rêve… Un verbe pourrait sans doute traduire ce sentiment : elle nous embarque.
« Je suis comme le vent qui passe, disent en espagnol les paroles de Matio, un vent de liberté. » Cet air bienvenu souffle sur cette interprétation.
Jointe par téléphone, Mireille nous raconte comment elle refuse, une fois de plus, de baisser les bras. Dans le quartier de La Maladrerie, où elle vit à Aubervilliers, dans la région parisienne, la chanteuse a créé un journal dans lequel tous ceux qui le désirent proposent des services, des objets à céder, toujours dans un souci d’entraide. Ce bel exemple de solidarité étant bien sûr au diapason du clip que Mireille vient de tourner et dont la philosophie a traversé toute sa carrière : l’art au service de tous.
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